En septembre, le site Indymédia Grenoble publiait un communiqué qui revendiquait l'incendie du 21 septembre, de plusieurs véhicules de Gendarmerie. Quelques heures après cette publication, l'Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC) usait de la loi anti-terroriste et de la LCEN pour obtenir le retrait de la publication [1]. Cet événement illustre parfaitement les craintes des défenseurs des libertés sur internet, qui en 2011 critiquaient vertement la LCEN.
En octobre, d'autres communiqués revendiquant des faits similaires à Clermont-Ferrand et à Meylan ont été publiés par Indymédia, qui cette fois-ci, a refusé de les supprimer [2] [3].
Bref, le média alternatif s’attend à être victime d'un blocage DNS qui rendra le site et ces sous-domaines non consultables par les internautes Français si ceux-ci n'utilisent pas un VPN ou ne changent pas leurs DNS.
Afin de contourner cette censure, Indymédia est désormais accessible sur le réseau Tor qui permet aux utilisateurs de contourner le blocage d'un site en faisant passer aléatoirement la connexion internet par un circuit chiffré de plusieurs nœuds dont chacun d’entre-eux ne connaît que son prédécesseur et son successeur.
Les autorités peuvent toujours s'essayer à la censure sur le net, mais c'est aisément contournable et le contenu que l'on veut cacher est diffusé à plus grande échelle, bénéficie d'une belle publicité en plus de faire passer ses opposants pour des victimes aux yeux du grand public.
Alors, ces décisions sont-elles la traduction d'une certaine fièvre des autorités qui regardent le pays comme du lait sur le feu (Mélenchon Copyright) ? L'avenir le dira...
Alors, ces décisions sont-elles la traduction d'une certaine fièvre des autorités qui regardent le pays comme du lait sur le feu (Mélenchon Copyright) ? L'avenir le dira...
L'adresse Tor d'Indymédia :
http://3wirxietn4iktvf3.onion/
Sauce :
https://nantes.indymedia.org/articles/39007