Résumé : Meta vient de lancer LLaMA 4, son modèle d'intelligence artificielle le plus sophistiqué à ce jour, repositionnant les États-Unis en tête de la course mondiale à l'IA selon David Sacks, conseiller spécial de l'administration Trump. Les modèles LLaMA 4 Scout (17 milliards de paramètres, 16 experts) et Maverick (17 milliards de paramètres, 128 experts) surpasseraient leurs principaux concurrents comme GPT-4o, Gemini 2.0 Flash et Mistral 3.1 sur de nombreux benchmarks, réalisant ainsi la promesse de Mark Zuckerberg que LLaMA deviendrait "le plus avancé du secteur" d'ici 2025. Cette avancée s'inscrit dans un contexte de rivalité technologique intense entre grandes puissances, où l'IA est désormais considérée comme un enjeu de souveraineté nationale comparable aux secteurs énergétique ou militaire.
Meta vient de dévoiler Llama 4, son modèle d'intelligence artificielle le plus avancé actuellement. Selon David Sacks, conseiller en IA à la Maison Blanche, cette avancée technologique redonne l'avantage aux États-Unis dans la compétition mondiale en matière à la suprématie de l'IA.
Un tournant stratégique dans la compétition mondiale en matière d'IA
David Sacks, conseiller spécial pour l'IA et la cryptographie auprès de l'administration Trump, a salué les avancées de Meta concernant leur nouveau modèle d'IA. Dans un message posté hier sur son compte X, il a déclaré que « le Llama 4 de Meta redonne aux États-Unis une position dominante dans la course à l'intelligence artificielle ».
« Pour que les Etats-Unis gagnent la course à l'IA, nous devons aussi exceller dans l'open source, et Llama 4 nous remet en tête », a-t-il affirmé, dans un contexte où la rivalité technologique s'intensifie entre Washington et Pékin.
Cette déclaration intervient peu de temps après sa nomination consécutive à l'investiture du président Trump en janvier 2025. M. Sacks avait déjà souligné l'importance pour les États-Unis de rester vigilants malgré leur avance dans ce domaine stratégique.
Le lancement de Llama 4 s'inscrit dans une dynamique mondiale d'innovation où les grandes puissances investissent massivement dans l'IA, désormais considérée comme une question de souveraineté nationale, comparable aux secteurs énergétiques ou militaires.
Des performances qui surpassent les concurrents étrangers
Meta affirme que ses nouveaux modèles Llama 4 Scout et Llama 4 Maverick sont « les plus avancés à ce jour » et « les meilleurs de leur catégorie pour la multimodalité ». Ces affirmations sont étayées par des tests de performance qui placent les modèles de Meta devant leurs principaux concurrents.
Le modèle Llama 4 Scout, équipé de 17 milliards de paramètres actifs et utilisant 16 experts*, surpasserait ses concurrents comme Gemma 3, Gemini 2.0 Flash-lite et Mistral 3.1 « sur un large éventail de critères de référence reconnus », selon les données partagées par l'entreprise.
Plus impressionnant encore, le Llama 4 Maverick, également équipé de 17 milliards de paramètres mais configuré avec 128 experts, égalerait ou dépasserait les performances des modèles GPT-4o et Gemini 2.0 Flash.
Meta souligne que Maverick offre des capacités comparables à DeepSeek v3 pour les tâches de raisonnement et de codage tout en utilisant seulement la moitié des paramètres actifs de son concurrent.
* ndrl : Le terme "expert" est souvent utilisé dans l'approche Mixture of Experts (MoE), où un LLM est divisé en plusieurs sous-modèles spécialisés appelés "experts". Chaque expert est conçu pour traiter un sous-ensemble spécifique des données ou résoudre une tâche particulière.
Une percée dans un contexte d'investissements massifs
Cette percée concrétise les ambitions de Mark Zuckerberg, qui annonçait en juillet 2024 que les modèles de Llama deviendraient « les plus avancés de l'industrie » d'ici 2025. Un pari qui semble bien parti pour se réaliser, deux ans seulement après le lancement de la première version du Llama en février 2023.
Le renforcement de la position des États-Unis dans la course à l'IA intervient alors que d'autres initiatives majeures se multiplient dans le secteur, comme la récente levée de fonds record de 40 milliards de dollars d'OpenAI, portant sa valorisation à 300 milliards.
Dans ce contexte de concurrence mondiale, l'Europe cherche également à se positionner, notamment par le biais d'investissements stratégiques comme le projet de campus d'IA financé par les Émirats arabes unis en France.
traduction de :
https://www.cointribune.com/en/metas-llama-4-gives-the-united-states-an-advantage-in-the-ai-race/
Enregistrer un commentaire
Les commentaires sont validés manuellement avant publication. Il est normal que ceux-ci n'apparaissent pas immédiatement.