2018 : et si on quittait les Gafam ? Une revue de presse qui va vous convaincre

Et si en 2018, on remettait la main sur notre vie privée et sur nos données ? Ce n'est pas une nouveauté que les géants du web, les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft), manipulent l'information, surveillent leurs utilisateurs et récolent nos données personnelles pour les revendre afin de financer des services qui vous sont proposés gratuitement... Parce que si c'est gratuit, c'est vous qui êtes le produit !

Les défenseurs des libertés et les experts du net s'alarment de la nocivité des Gafam :
  • Benjamin Bayart (FDN/Quadrature du net) explique les risques d'une société dans laquelle il n'y a pas de respect de la vie privée : "c'est une société dans laquelle il est interdit de penser contre la pensée dominante, c'est le rêve de toute société totalitaire. Les sociétés qui surveillent la totalité de leur population sont toujours des sociétés autocratiques où le pouvoir a peur du peuple"
  • Tristan Nitot (Mozilla/Cozy), dénonce la surveillance de masse des géants du web, qui selon lui, sont les idiots utiles de la NSA. Il plaide pour le démantèlement de Google qu'il qualifie de cheval de Troie. Il explique que ses services sont : "des pièges déguisés en cadeaux. Avec l’extension des services à des appareils qui capturent nos données, comme les smartphones ou des enceintes intelligentes, c’est pire encore : ce sont des chevaux de Troie qu’on achète. Comme les troyens, mais en moins intelligents, puisqu’on achète à prix d’or des appareils qu’on porte sur soi ou qu’on installe dans son salon pour qu’ils capturent nos données personnelles".
  • Richard Stallman (père du logiciel libre et de GNU Linux), considère que Facebook doit être éliminé pour protéger la vie privée et que : "sans cette vie privée, sans la possibilité de communiquer et d'échanger sans être surveillé, la démocratie ne peut plus perdurer".
Sur le net, pas mal de sites informent sur des alternatives respectueuses de la vie privée. Citons, par exemple degooglisons-internet.org ou encore controle-tes-donnees.net. Malheureusement sensibiliser les internautes est difficile et les défenseurs des libertés restent peu audibles face au grand public.

Si vous n'êtes pas convaincu, voici une revue de presse qui va vous faire changer d'avis. A vous de tirer les bonnes conclusions.

Et si vous êtes convaincu, vous trouverez ici et ici des services alternatifs à ceux de Google, Facebook, Twitter ainsi que les logiciels et des systèmes d'exploitation respectueux de votre vie privée.

MAJ le 01/11/19

Cerveaux Non Disponibles censuré par Facebook ?

Page Facebook « Complots faciles pour briller en société » définitivement supprimée par la modération pour s’être moquée d’une théorie conspirationniste sur l’origine de l’homosexualité et avoir pris la défense de la communauté LGBT. La page était jusqu’à maintenant simplement dépubliée et j’avais encore accès à son contenu. Depuis ce matin, je n’y ai plus accès du tout et l’ensemble des posts et surtout des commentaires est perdu à jamais. Facebook ne m’a jamais répondu donc je ne sais toujours pas ce qui leur posait problème.

https://cerveauxnondisponibles.net/2019/10/24/facebook-restreint-le-compte-de-cerveaux-non-disponibles/
 
Siri : Apple présente ses excuses pour avoir laissé des sous-traitants écouter des enregistrements

En France, selon une édition du Canard Enchaîné de cette semaine, 30 Français travaillant pour Apple ont écouté les enregistrements de Siri en s’amusant à retrouver l’identité des utilisateurs pour « rompre la monotonie » : « Contrairement à ce qu'a raconté Apple, c'était relativement facile. Le nom de l'utilisateur de l'iPhone ou de l'Apple Watch nous était masqué, mais on se débrouillait avec le sujet de l'enregistrement ».

https://www.developpez.com/actu/275357/Siri-Apple-presente-ses-excuses-pour-avoir-laisse-des-sous-traitants-ecouter-des-enregistrements-certains-s-etaient-amuses-a-retrouver-l-identite-des-utilisateurs/

Windows 10 : nouvelles inquiétudes sur la collecte de données personnelles

« Est-ce que Microsoft collecte plus de données qu’il n’en a besoin ? » Voici la question que le gendarme néérlandais des données personnelles, l’Autoriteit Persoonsgegeven, a transmise à son équivalent irlandais, la Data Protection Commission, a-t-on appris mardi 27 août. Ceci alors que le siège européen de Microsoft est installé à Dublin, et doit donc rendre des comptes à cet équivalent de la CNIL en Irlande.

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/08/28/windows-10-nouvelles-inquietudes-sur-la-collecte-de-donnees-personnelles_5503758_4408996.html

Facebook anéantit l’audience d’une partie de la gauche radicale

https://www.mediapart.fr/journal/france/290819/facebook-aneantit-l-audience-d-une-partie-de-la-gauche-radicale?onglet=full

Ils s’appellent Lille insurgée, Bretagne noire, Collectif Auto Média énervé, Cerveaux non disponibles, Groupe Lyon Antifa… Plusieurs collectifs qui administrent des pages Facebook font état depuis quelques jours de la chute libre du nombre de vues sur leurs publications, alors qu’elles touchaient jusque-là des milliers de lecteurs, souvent des dizaines de milliers, parfois des centaines.

Quelle entreprise de la tech n’utilisait pas vos conversations avant de se faire pincer ?

Facebook a finalement admis qu’il écoutait des conversations de ses utilisateurs auprès de Bloomberg ce mardi 13 août. Cet aveu survient quelques semaines après d’autres révélations similaires sur d’autres entreprises comme Google, Amazon, Microsoft ou Apple. Ces entreprises ne sont sûrement pas les seules à le faire, car c’est pour elles un moyen de proposer des services efficaces.

Facebook a reconnu avoir écouté des conversations sonores mais aussi les avoir fait retranscrire par des employés. Elles étaient bien entendu anonymisées au préalable.


https://www.numerama.com/tech/540476-quelle-entreprise-de-la-tech-necoutait-pas-vos-conversations-avant-de-se-faire-pincer.html

Microsoft avoue écouter des conversations sur Skype et Cortana

Vous pensiez être à l'abri d'indiscrétions ? Le géant américain de l'informatique Microsoft a confirmé mercredi que certaines conversations d'utilisateurs étaient écoutées par ses prestataires afin d'affiner les fonctionnalités de traduction vocale offertes par Skype et son assistant numérique Cortana. « Microsoft recueille des données vocales pour fournir et améliorer des services de recherche, de commandes vocales, de dictée ou de traduction », a confirmé le groupe à l'AFP, tout en assurant obtenir l'autorisation des clients avant de recueillir leurs données vocales.

L'entreprise a défendu ses pratiques après les révélations du média Vice selon lesquelles les conversations, tenues sur le service de traduction de Skype et écoutées par les prestataires du groupe, pouvaient toucher à des sujets intimes comme le sexe ou la perte de poids.


https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/informatique-microsoft-avoue-ecouter-conversations-skype-cortana-77165/

Google a une liste méconnue de tout ce que vous avez acheté en ligne, et personne ne comprend pourquoi

Dans un onglet méconnu intitulé « achats », Google garde une trace de tout ce que vous avez acheté, depuis la création de votre compte gmail. Cette liste est quasiment impossible à effacer.

Vous ne vous souvenez peut-être pas d’avoir acheté le premier album de Zaz en 2010 sur Amazon, mais Google, lui, s’en rappelle très bien.

La multinationale garde, pour chaque personne qui a un compte, un historique complet de tout ce que vous avez acheté en ligne, a remarqué CNBC le 17 mai 2019. Il suffit que vous ayez reçu un mail de validation ou de facture sur votre compte Gmail pour que Google ait extrait cette information et l’ait consignée dans une autre rubrique, méconnue, intitulée « Purchases » (ou Achats, en français) et qui est très largement méconnue du grand public.

https://www.numerama.com/tech/514349-google-a-une-liste-meconnue-de-tout-ce-que-vous-avez-achete-en-ligne-et-personne-ne-comprend-pourquoi.html

Chris Hughes, un de ses co-fondateurs, appelle à démanteler Facebook

Dans sa tribune, Chris Hugues reproche notamment au patron de Facebook d'être seul aux commandes de son groupe sans rendre de comptes à personne : « Mark ne rend de comptes à personne, il ne peut pas être licencié. (...) Le conseil d’administration de Facebook est plus proche d’un comité consultatif que d’un contre-pouvoir, car Mark contrôle 60 % des droits de vote. Mark peut décider seul comment configurer l’algorithme qui choisit ce que les utilisateurs voient dans leur fil d’actualité, et avec quels paramètres de vie privée… »


https://usbeketrica.com/article/chris-hughes-demanteler-facebook

Une faille béante dans des milliers de traceurs GPS permet d'obtenir la position et d'écouter les conversations

un traceur GPS vendu en marque blanche par un fabricant chinois laisse fuiter des informations très sensibles, comme l'explique TechCrunch qui s'appui sur une publication de Fidus. Nos confrères expliquent qu'il est utilisé par de nombreux fabricants : Pebbell, OwnFone Footprint et SureSafeGo pour ne citer qu'eux.

Les petits boîtiers utilisent la 2G pour se connecter aux réseaux mobiles et, même s'ils ne permettent pas d'accéder à Internet, l'envoi d'un SMS permet en retour d'obtenir la localisation avec des données sur l'altitude et la vitesse, le numéro IMEI et bien plus encore.

Il est aussi possible de désactiver les alarmes de mouvement, de chute ou de batterie faible, éteindre l'appareil et même… d'écouter à distance en appelant le numéro de téléphone. TechCrunch a pu tester ces vulnérabilités et confirme qu'elles sont réelles.

https://www.nextinpact.com/brief/une-faille-beante-dans-des-milliers-de-traceurs-gps-permet-d-obtenir-la-position-et-d-ecouter-les-conversations-8634.htm

Ces très populaires applis qui transmettaient vos données à Facebook sans vous en avertir

Une enquête du Wall Street Journal a dévoilé, vendredi 22 février, qu’une dizaine d’applications grand public avaient envoyé des données collectées sur ses utilisateurs à Facebook, ceci sans que ces derniers n’en soient avertis. Le phénomène n’est pas une nouveauté en soi : plusieurs chercheurs ont déjà démontré par le passé que des applications qui n’appartiennent pas à Facebook envoyaient tout de même des données personnelles au réseau social.

Ces applications, téléchargées des millions de fois dans certains cas, sont de nature à avoir récolté des informations très privées sur des utilisateurs. Elles permettent, entre autres, de pouvoir établir son calendrier de menstruations (« Flo : date de règles »), de rechercher un appartement (« Trulia Real Estate »), de méditer (« Breethe ») ou de suivre un programme d’entraînement sportif (« GetFit : Fitness à la maison »).

Depuis les révélations du quotidien américain le 22 février, plusieurs éditeurs de ces applications ont décidé de suspendre l’envoi de certaines données à Facebook. Parmi elles : « Flo : date de règles » et « Fréquence cardiaque ». D’autres n’ont, en revanche, pas réagi, ni indiqué qu’elles cessaient d’envoyer des données collectées.


https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/02/26/des-applications-populaires-epinglees-pour-avoir-transmis-des-donnees-a-facebook_5428431_4408996.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1551178126

Face à une «énorme censure» sur Facebook, des Gilets jaunes optent pour son analogue russe

Fuyant la «censure» de Facebook, les Gilets jaunes «déménagent» peu à peu sur le réseau social russe VKontakte. Sputnik s’est entretenu avec l’animateur de l’un de leurs groupes pour élucider ce phénomène.

Depuis peu sur VKontakte (VK), des groupes de Gilets jaunes comptent chacun sur le réseau social russe plus d'un millier d'adhérents. Le plus nombreux d'entre eux, qui s'appelle Info blocage Gilets jaunes, a déjà franchi le seuil des 2.500 membres. Tout comme sur Facebook, ces pages contiennent des informations sur les blocages, ainsi que des vidéos et des images réalisées lors des manifestations dans les villes françaises. La majorité des publications sont en français.


https://fr.sputniknews.com/france/201902121039996052-censure-facebook-gilets-jaunes-vkontakte/?utm_source=short_direct&utm_medium=short_url&utm_content=kFPT&utm_campaign=URL_shortening

Windows 10 : plongée en eaux troubles

L’Office fédéral de la sécurité des technologies de l’information (ou BSI) a publié un rapport 1 (PDF, 3,4 Mo) qui détaille les centaines de façons dont Windows 10 piste les utilisateurs, et montre qu’à moins d’avoir la version Entreprise de Windows, les multiples paramètres de confidentialité ne font pratiquement aucune différence.

Les versions normales de Windows ont seulement trois niveaux différents de télémétrie. Le BSI a trouvé qu’entre la version Basic et la version Full on passe de 503 à 534 procédés de surveillance. La seule véritable réduction de télémétrie vient des versions Entreprise de Windows qui peuvent utiliser un réglage supplémentaire de « sécurité » pour leur télémétrie qui réduit le nombre de traqueurs actifs à 13.

• Windows envoie vos données vers les serveurs Microsoft toutes les 30 minutes ;
• La taille des données enregistrées équivaut à 12 à 16 Ko par heure sur un ordinateur inactif (ce qui, pour donner une idée, représente chaque jour à peu près le volume de données d’un petit roman comme Le Vieil homme et la mer d’Hemingway) ;
• Il envoie des informations à sept endroits différents, y compris l’Irlande, le Wyoming et la petite ville de Boston en Virginie.



Facebook va prendre des mesures concrètes pour endiguer les groupes anti-vaccination

D’après Engadget, le réseau social annonce aujourd’hui qu’il prendra des mesures supplémentaires pour éliminer les fake news à ce sujet. Selon l’OMS, les théories du complot anti-vaccination pourraient avoir contribué à une épidémie de rougeole à travers le monde. Des contenus décourageant les parents de vacciner leurs enfants fleurissent chaque jour un peu plus sur les réseaux sociaux et notamment dans des groupes fermés sur Facebook.

https://siecledigital.fr/2019/02/18/facebook-va-prendre-des-mesures-concretes-pour-endiguer-les-groupes-anti-vaccination/

Twitter conserve les messages privés même effacés

Twitter permet de supprimer un message privé. Le cas échéant, il n'apparaît plus dans le compte de l'utilisateur, mais un participant à une conversation peut encore voir le message privé supprimé. Autrement dit, un destinataire a toujours accès à une copie, sauf s'il décide lui-même d'effacer le message privé.

Cette suppression d'un message privée semble très singulière. D'après le chercheur en sécurité Karan Saini, les messages privés avec Twitter ne sont en fait jamais effacés, c'est juste qu'ils ne figurent plus dans l'interface utilisateur.


https://www.generation-nt.com/twitter-supression-message-prive-conservation-donnees-actualite-1962180.html

RT proteste après le blocage de ses pages par Facebook

La chaîne de télévision russe RT a protesté lundi 19 février après le blocage par Facebook de certaines de ses pages, dont l'une comptant plusieurs millions d'abonnés, le Kremlin assimilant le réseau social à un «outil de pression» de Washington.

Plusieurs pages de cette chaîne financée par l'Etat russe, dont la populaire «In the Now», spécialisée dans les vidéos virales, étaient inaccessibles sur Facebook ce lundi. «Nous avions un projet annexe en anglais, In the Now. Le projet avait du succès: 2,5 milliards de vues et 4 millions d'abonnés rien que sur Facebook!», a souligné sur Twitter la rédactrice en chef de RT, Margarita Simonian. Facebook a justifié ce blocage par sa politique d'information des utilisateurs sur les origines de certains contenus partagés sur la plateforme.


http://www.strategies.fr/actualites/medias/4024982W/rt-proteste-apres-le-blocage-de-ses-pages-par-facebook.html

Facebook s’insère dans Bing pour associer « amis » et recherche

La nouvelle version de Bing est ainsi elle aussi la prise en compte du social dans la recherche. Comment ? En ayant la possibilité d’associer des « amis » Facebook à des requêtes Bing. Une liste de contacts Facebook est donc désormais affichée à droite de la page.

Le principe est donc d’extraire les « amis » susceptibles de contribuer à une requête, ce en fonction de leur historique et de leurs données, puis de permettre d’interagir avec eux. Sur une requête portant sur la plongée au Costa Rica, des contacts seront par exemple sélectionnés sur la base de photos du pays qu’ils auront partagé sur Facebook.

Cette intégration poussée du réseau social dans Bing apparaît clairement comme une riposte face à la personnalisation des résultats de recherche mise en place par Google via "Search plus your world", collectant des contenus issus des cercles d’amis Google+ et des photos de Picasa.

https://www.zdnet.fr/actualites/facebook-s-insere-dans-bing-pour-associer-amis-et-recherche-39771616.htm

Comment Facebook a fourni les données de ses usagers à Amazon

Amazon, pour sa part, a pu obtenir les noms des utilisateurs ainsi que les informations pour les contacter, par le biais de leurs amis.

Tout cela, alors que Facebook a, par la voix de son patron, multiplié les déclarations assurant que ces pratiques avaient cessé depuis des années. Au final, ce sont 150 entreprises qui, au moins jusqu’en 2017, ont pu bénéficier d’un accès particulièrement vaste aux données des membres du réseau.

Parler d’espionnage institutionnalisé, rationalisé, n’est alors que la première étape du constat opéré. Les entreprises high-tech ont agi avec un absolu secret — le tout en assurant que les démarches étaient légales. Or, le fait est que les usagers de Facebook ne sauront en réalité jamais ce qui a été fait de leurs données ni même si cette utilisation respectait les lois en vigueur.

En réalité, même Facebook l’ignore. Ce qui laisse au public toute latitude d'imaginer quelles autres exactions a pu commettre Facebook.

https://www.actualitte.com/article/lecture-numerique/comment-facebook-a-fourni-les-donnees-de-ses-usagers-a-amazon/92454

Comment Facebook veut vous localiser... même sans votre smartphone

Concrètement, le réseau social partira du principe que des utilisateurs ayant les mêmes habitudes de consommation ou le même lieu de vie auront tendance à se rendre aux mêmes endroits que la personne étudiée. Il serait ainsi possible d'évaluer la position d'un membre du réseau, lorsqu'il est connecté et lorsqu'il est hors-ligne.

Les données de géolocalisation constituent une ressource précieuse pour Facebook. Elles permettent d'affiner encore davantage son ciblage publicitaire, en prenant notamment en compte les enseignes dans lesquelles les membres de son réseau se sont rendus. Facebook permet d'ailleurs d'afficher l'ensemble de ses déplacements sur une carte.


https://www.bfmtv.com/tech/comment-facebook-veut-vous-localiser-meme-sans-votre-smartphone-1590956.html#xtor=AL-68

Facebook a laissé Netflix et Spotify accéder à tous vos messages privés

D’après des documents consultés par le média américain et des entretiens effectués avec une cinquantaine d’anciens employés de la firme, quelque 150 entreprises partenaires ont eu droit à des accès privilégiés entre 2010 et 2017. Certains de ces accès étaient toujours effectifs en 2018. Mais toutes n’ont pas été logées à la même enseigne.

Parmi les entreprises citées, Netflix, Spotify et la Banque royale du Canada ont eu la possibilité de lire tous les messages privés échangés entre utilisateurs, mais également d’en écrire. Interrogés par le New York Times, Netflix et Spotify ont affirmé ne pas avoir été mis au courant de leurs privilèges.


https://fr.news.yahoo.com/facebook-laiss%C3%A9-netflix-spotify-acc%C3%A9der-081500567.html

Assistants vocaux, un risque pour le pluralisme de l’information

Finies, les requêtes en tapant des mots-clés dans un moteur de recherche. L’application reconnaît la voix de l’utilisateur et interagit avec lui, en délivrant oralement le résultat d’une opération algorithmique visant à répondre à la requête. Problème : l’assistant intelligent sélectionne les sources d’informations, et limite le nombre de résultats… parfois, à un seul, selon des critères qui restent aujourd’hui largement opaques.

Des chiffres qui attisent les appétits d’ogre d’acteurs déjà ultra-dominants dans le champ de l’information, et pour cause : celui qui contrôlera l’interface sera en position de force pour imposer ses services. Dans ce modèle économique, l’information n’est que le produit d’appel. Le e-commerce, la vente des données collectées sur les utilisateurs et la publicité devraient représenter 16 milliards de dollars de revenus en 2021, selon l’une des nombreuses études marketing publiées à ce sujet.

Ces objets suscitent par ailleurs bien d’autres inquiétudes, en collectant, analysant et centralisant les données de l’espace physique, comme les informations consultées par l’utilisateur. “Des dispositifs très écoutants et peu regardants” selon Libération, qui mentionne la captation et la mise en commun des données utilisateurs, le risque évident de surveillance… outre les bugs à répétition.

https://rsf.org/fr/actualites/assistants-vocaux-un-risque-pour-le-pluralisme-de-linformation

Etats-Unis: Facebook essaie d'obtenir vos données bancaires

Quelles transactions financières ont été effectuées sur votre compte ? Combien d’argent reste-t-il ? C’est ce genre d’informations très privées que souhaite connaître le célèbre réseau social. Il y a plusieurs mois, Facebook a mené des discussions avec Chase, la banque de détail de JPMorgan, Citi (Citigroup) et Wells Fargo.

En échange, les banques obtiendraient une place à part sur Messenger. Selon une source proche du dossier citée par l’AFP, Chase aurait mis fin à ces négociations. Facebook n’a en revanche pas précisé quelle utilisation il entendait faire des données demandées, selon la source. « Comme plusieurs entreprises internet avec des activités commerciales, nous nous associons à des banques et des émetteurs de cartes bancaires pour offrir des services comme le chat avec les clients et la gestion de compte », a répondu à l’AFP une porte-parole.

https://www.20minutes.fr/economie/2318391-20180807-etats-unis-facebook-essaie-obtenir-donnees-bancaires

la carte de fidélité et le profilage. Bienvenue à bord

Donc à partir des données que vous avez communiqué au magasin (email, téléphone, nom, etc…), on va vous retrouver sur Internet dans la base de données des annonceurs publicitaires que sont (et oui, c’est leur métier!) Google, Facebook, applications, journaux, chaines TV par ADSL, etc… et vous envoyer la publicité personnalisée par ces médias. Ça peut être une publicité dans Facebook, un article de « publi-information » recommandé pour vous sur un site web, une publicité TV personnalisée, un courrier de publicité envoyé à votre adresse physique, etc…

Comment on relie votre identité chez le commerçant et votre identité numérique? C’est ce qui se cache derrière le mot pompeux de « CRM onboarding » .

En gros, il faut trouver des points communs entre les informations que vous avez révélé à votre commerçant physique (noms, email, adresse, téléphone) et des annonceurs qui ont vos données en ligne (email, noms, cookies, identifiant de téléphone, décodeur TV, etc…).

Pour cela, ces sociétés achètent les données des applications auxquelles vous avez donné votre email pour récupérer votre device ID (identifiant de téléphone) par exemple. On peut penser aux applications de rencontre amoureuse ou pourquoi pas aux sites web qui demandent de se créer un compte pour laisser un commentaire et corrèlent leur cookie publicitaire à votre email au passage.

Facebook (& Instagram), Microsoft, Google (Youtube, Adsense, etc…), Spotify proposent d’envoyer une publicité sur la simple fourniture d’adresse email ou de numéro de téléphone.

Ainsi ne vous étonnez plus si quand vous arrivez sur un site web, un application ou un magasin, le commerçant sait déjà tout de vous à partir des quelques informations personnelles que vous lui laissez.

Les utilisateurs du recoupement de données offline-online sont nombreux : Carrefour, Orange, LeFigaro, LaRedoute, MAIF, Engie, Intersport, etc…

Casino (Cdiscount, Monoprix, Géant, Supermarché Casino, Franprix, Naturalia, Go Sport…) a carrément sa société de recoupement RelevanC qui a des partenariats avec des médias comme TF1, Aufeminin.com, France Télévisions.

https://tuxicoman.jesuislibre.net/2018/06/la-carte-de-fidelite-et-le-profilage-bienvenue-a-bord.html

Facebook classifie 65 000 Russes comme « intéressés par la trahison »

65 000 Russes sont répertoriés comme « intéressés par la trahison », selon Facebook. C’est ce que révèle un article du journal britannique The Guardian. Le réseau social a depuis supprimé le mot « traître » de son moteur de recherche, mais cet incident soulève de nouvelles critiques :

https://www.ndf.fr/nos-breves/13-07-2018/facebook-classifie-65-000-russes-comme-interesses-par-la-trahison/

Et nos données impersonnelles alors ?

Ces données impersonnelles sont issues de l’agrégation de traces numériques constituées de données et de métadonnées de communications électroniques. Ces traces numériques sont des données strictement techniques comme les données de connexion (par exemple la date, l’heure et la durée de chaque connexion) ou les données de trafic (date des visites d’un site, durée de consultation, mots-clés entrés, etc.). Elles se distinguent des données d’identification des personnes (adresse IP, adresse MAC, identifiant de connexion, etc.). Agrégées et généralisées, elles participent à l’élaboration de modèles comportementaux (des alter ego numériques) par des algorithmes en vue du ciblage de catégories d’individualités (les ego).

Pourtant, ces données, automatiquement et systématiquement collectées, sont agrégées, analysées et dotées de sens par des algorithmes pour en extraire des modèles typiques de comportements – des alter ego numériques – représentations parcellaires d’un type d’individualités qui participent au développement de pratiques de ciblage comportemental (OBA, online behavioral advertising).

Le traitement des traces numériques agrégées implémente ainsi un alter ego numérique ayant l’ego pour cible, avec le risque latent d’un formatage individuel et d’un enfermement dans une pseudo personnalisation.

http://binaire.blog.lemonde.fr/2018/06/29/et-nos-donnees-impersonelles-alors/

Le site satirique Nordpresse dénonce une «censure de masse» sur Facebook dans l'affaire Benalla

Le site avait en effet été particulièrement inspiré par l'affaire Benalla, qui défraye la chronique depuis des jours, produisant plusieurs articles à caractère parodique sur le sujet.

«On tombe littéralement de notre chaise. Est-ce ça aujourd’hui la démocratie française ? Mettre un site satirique sur liste noire parce qu’il en rajoute sur ce qui est déjà une affaire d’Etat ?», s'interroge Nordpresse dans son communiqué au ton résolument offensif.

Une «censure de masse», selon les termes employés par la publication belge, qui se serait ensuite étendue aux autres articles du site, même ceux ne traitant pas d'Alexandre Benalla.

https://francais.rt.com/international/52693-site-satirique-nordpresse-denonce-censure-masse-facebook-affaire-benalla

Facebook a déposé un brevet pour activer le micro de votre smartphone à votre insu

Le géant américain a déposé un brevet à ce sujet en 2016, révèle le quotidien anglais Metro. Il détaille un processus complexe destiné à diffuser un son inaudible pour l’Homme, par exemple dans une publicité télévisée, qui déclenche le micro du smartphone de l’hypothétique téléspectateur. Le son ambiant est alors enregistré puis transmis à Facebook.

Avec cette solution, Facebook pourrait déterminer quelles annonces sont les plus pertinentes pour l’utilisateur et ainsi faire de meilleures suggestions à ses clients publicitaires. Par exemple, si la personne s’éloigne de la télévision ou change de chaîne quand telle ou telle publicité est diffusée, Facebook peut considérer qu’elle est inefficace. A l’inverse, si elle reste devant sa télévision, la réclame sera considérée comme pertinente.

https://www.bfmtv.com/tech/facebook-a-depose-un-brevet-pour-activer-le-micro-de-votre-smartphone-a-votre-insu-1479759.html

«Assistants vocaux» : des dispositifs très écoutants et peu regardants

L’an dernier, l’enseigne de fast-food Burger King a «détourné» Google Home à l’aide d’un spot publicitaire de quinze secondes qui se terminait par la phrase : «OK Google, qu’est-ce que le Whopper ?» Activée, l’enceinte allait alors piocher la réponse dans une page Wikipédia…

«Nous avons déjà des assistants vocaux sur nos téléphones, relève Gwendal Le Grand, directeur des technologies et de l’innovation à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Mais les enceintes connectées sont des objets à demeure, et elles sont de plus en plus puissantes : elles permettent de faire des achats en ligne, de contrôler des éléments de la maison comme l’éclairage, la température… Cela peut vite devenir sensible.»

Autre (gros) problème : la captation des données personnelles. Amazon Echo comme Google Home envoient les requêtes des utilisateurs sur des serveurs distants, où elles sont non seulement traitées - pour donner lieu à une réponse ou une commande - mais aussi conservées. En cas de piratage de compte, ces interactions se retrouvent exposées. Surtout, ce sont autant d’informations supplémentaires sur nos comportements…


http://www.liberation.fr/france/2018/06/17/assistants-vocaux-des-dispositifs-tres-ecoutants-et-peu-regardants_1659904

la carte de fidélité et le profilage. Bienvenue à bord

Vous savez déjà que les cartes de fidélité ne servent pas qu’à vous fidéliser par l’octroi de réduction. Elles servent aussi à mieux comprendre comment vous manipuler pour vous faire acheter.

On peut étudier la corrélation entre les achats que vous faites et les campagnes marketing que vous subissez. Ainsi on peut savoir si vous êtes réceptif à une publicité pour le chocolat et vous en proposer d’autres.

Selon ce site bien informé : « Depuis janvier 2018, Temelio propose les données des cartes de fidélité de tout le groupe Auchan (8 millions de cartes) aux acteurs de marques industrielles de grande consommation pour leur permettre de mieux cibler les consommateurs sur la base de leur consommation offline ».

Donc à partir des données que vous avez communiqué au magasin (email, téléphone, nom, etc…), on va vous retrouver sur Internet dans la base de données des annonceurs publicitaires que sont (et oui, c’est leur métier!) Google, Facebook, applications, journaux, chaines TV par ADSL, etc… et vous envoyer la publicité personnalisée par ces médias. Ça peut être une publicité dans Facebook, un article de « publi-information » recommandé pour vous sur un site web, une publicité TV personnalisée, un courrier de publicité envoyé à votre adresse physique, etc…

https://tuxicoman.jesuislibre.net/2018/06/la-carte-de-fidelite-et-le-profilage-bienvenue-a-bord.html

Tristan Harris : «Beaucoup de ficelles invisibles dans la tech nous agitent comme des marionnettes»

Et à partir du moment où nous éteignons l'alarme de nos smartphones - que nous consultons en moyenne 150 fois par jour - nos pensées vont être perturbées par des pensées que nous n'avons pas choisies, mais que les entreprises technologiques nous soumettent.

Je pense que des comparaisons historiques peuvent être faites avec des régimes autoritaires. J'ai beaucoup étudié le fonctionnement des cultes et j'y vois aussi des similitudes. Quand Facebook répète sans cesse cette devise, «nous aidons le monde à être plus connecté», cela devient performatif et on ne voit plus que cela.

Aujourd'hui, avec une intelligence artificielle entraînée, je peux en effet établir votre profil psychologique en étudiant vos clics, vous identifier à travers votre géolocalisation dans moins de cinq lieux, mesurer votre taux de stress ou d'excitation avec la reconnaissance faciale. Nous allons vivre dans un monde où de plus en plus de technologies vont intercepter des signaux de ce que nous pensons avant même que nous n'ayons conscience de le penser, et nous manipuler.

Avec leurs traceurs sur plus d'un tiers des sites internet, ils savent que vous songez à changer d'assureur avant même que vous ayez franchi le cap. Ils savent aussi ce que vous allez voter. Et ils vendent ce savoir à des marques pour qu'au confessionnal, on vous suggère telle ou telle action.

http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/05/31/32001-20180531ARTFIG00004-tristan-harris-beaucoup-de-ficelles-invisibles-dans-la-tech-nous-agitent-comme-des-marionnettes.php

Alexa enregistre une conversation privée… et l’envoie !

Les assistants connectés vous semblent incompatibles avec votre vie privée ? Cette histoire pourrait bien confirmer vos craintes : aux Etats-Unis, Alexa a eu l'étrange idée d'enregistrer une conversation privée orale que tenait un couple. Une copie de cette conversation a ensuite été envoyée à une personne inscrite dans le répertoire de contacts du couple.

http://www.clubic.com/domotique/actualite-843739-alexa-enregistre-conversation-privee-envoie.html

Quand Google rêve de contrôler l’humanité

Un monde où une puissante multinationale utilise les données collectées sur ses utilisateurs pour influencer leurs choix, modifier leurs goûts voire même, à terme, modifier leur patrimoine génétique? Il ne s’agit pas d’un scénario de science-fiction, mais d’une théorie prospective développée par le géant californien Google.

Comment les expériences d’un être humain peuvent-elles modifier le code génétique interne et les caractéristiques physiologiques des générations futures? Google part de cette interrogation pour imaginer un immense registre de données compilées utilisé pour influencer le comportement humain.

Par analogie, on peut penser que Google effectue le même renversement dans sa vidéo en célébrant la suprématie des données personnelles face à des individus réduits au rôle d’enveloppes corporelles.

Dans ce monde imaginaire, Google aide les citoyens à résoudre des problématiques globales. La vidéo met en scène une application qui propose aux utilisateurs d’adopter ses valeurs à travers trois challenges: manger plus sain, protéger l’environnement et promouvoir l’économie locale. Au moment de choisir l’un d’entre eux, un message d’avertissement apparaît: «Pour vous aider dans cette tâche, Google a besoin d’accéder à toutes vos données personnelles.»

https://www.letemps.ch/sciences/google-reve-controler-lhumanite

Derrière les assistants vocaux, des humains vous entendent

Qui écoute vos conversations quand vous utilisez un assistant vocal comme Cortana ? Qui regarde vos requêtes quand vous utilisez un moteur de recherche comme Bing ? « Personne », vous assurent les concepteurs de ces dispositifs, « ce sont des machines ». La réalité est toute autre, comme l'atteste ce témoignage : une jeune femme qui, sans contrat de travail et sans aucun accord de confidentialité, a retranscrit des milliers de conversations privées, recherches d'information, noms et coordonnées personnelles de personnes utilisant des produits Microsoft.

Microsoft, voulant améliorer les capacités de compréhension de Cortana, collectait les données des utilisateurs 'consentants'. Donc, quand ces utilisateurs s'adressaient à Cortana, celle-ci collectait, enregistrait ce qu'ils disaient. Ensuite, Microsoft récupérait tout ça, envoyait une partie des enregistrements à la compagnie pour laquelle je travaillais, et celle-ci mettait le tout sur notre plate-forme de télétravail.

Les transcripteurs se connectaient, et écoutaient un par un les enregistrements. Les pistes étaient généralement très courtes, entre 3 et 15 secondes en moyenne (mais pouvaient parfois durer plusieurs minutes). En fonction des projets sur lesquels on travaillait, on devait réaliser entre 120 et 170 transcriptions/heure. Plusieurs milliers de pistes étaient déposées quotidiennement sur notre plate-forme.

Il y avait leurs recherches internet, leurs interactions directes avec Cortana ("Hey Cortana, raconte-moi une blague", "imite la poule", "est-ce que tu m'aimes?", "est-ce que tu ressens la douleur?"…). Les utilisateurs peuvent aussi dicter du texte : messages, documents texte (résumés de cours, comptes-rendus professionnels...), adresses GPS, courriers administratifs (avec par exemple leur numéro de sécurité sociale), etc. ; nous avions accès à tout ça.

Elle peut être connectée à des consoles Xbox, on avait donc aussi des enregistrements provenant de ce service-là. Il y avait notamment des morceaux de communication en ligne (principalement d'ados et d'enfants) qui discutent sur les jeux en réseaux.

On avait également de nombreux extraits de conversations en ligne, sûrement sur Skype, provenant de personnes qui utilisaient un service de traduction instantanée (Microsoft Translator mais peut-être aussi Skype Translator, je ne suis pas certaine).

Nous n'avions jamais l'intégralité des conversations évidemment, elles étaient découpées en petites pistes ; cependant on pouvait tomber sur plusieurs morceaux d'une même conversation dans une même série de transcriptions (c'était suffisant pour dresser un profil basique de l'utilisateur ou de son humeur du moment par exemple).

On avait des conversations diverses, vraiment toutes sortes de choses, notamment souvent les séances sexcams de certains utilisateurs qui avaient besoin d'un service de traduction pour se faire comprendre, et dans ces cas-là les transcriptions étaient très explicites (parfois amusantes, parfois glauques). Je me demandais à chaque fois si ces gens avaient conscience qu'une personne extérieure allaient entendre leurs petits délires sexuels. Cortana ne fait pas le tri...

Enfin, il y avait beaucoup d'enregistrements involontaires, où des personnes discutent entre elles (dans leur voiture, à la maison, avec leurs enfants sur le chemin de l'école...) tandis que Cortana est dans les parages (tablette, téléphone portable, ordinateur, etc.) et s'est déclenchée de manière non-sollicitée et a tout enregistré.

https://www.laquadrature.net/fr/temoin_cortana

La directrice des contenus sur Facebook : « Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigration et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques »

Le niveau 3 concerne « les appels visant à exclure ou à isoler une personne ou un groupe de personnes. Nous n’autorisons pas les critiques à l’égard des politiques d’immigrations et les arguments qui consistent à restreindre ces politiques« .

https://les-observateurs.ch/2018/05/17/la-directrice-des-contenus-sur-facebook-nous-nautorisons-pas-les-critiques-a-legard-des-politiques-dimmigration-et-les-arguments-qui-consistent-a-restreindre-ces-po/

Siri et Alexa réagissent à des commandes inaudibles pour les humains

C'est la version 2.0 du message subliminal : Nicholas Carlini, doctorant à UC Berkeley et spécialiste de la sécurité informatique, est parvenu à insérer des phrases dissimulées dans des morceaux de musique, complètement inaudibles à l'oreille humaine, mais auxquelles la reconnaissance vocale des assistants réagit bien.

En entendant ces commandes, ces derniers peuvent prendre des photos, envoyer des messages et visiter des sites malicieux. Selon la marque de l'assistant vocal et ses paramétrages, il peut même ouvrir des serrures, envoyer de l'argent et faire des achats en ligne. Le travail de Nicholas Carlini est censé démontrer la vulnérabilité des différents assistants vocaux disponibles sur le marché à ce type d'attaque.

http://www.clubic.com/antivirus-securite-informatique/actualite-843539-siri-alexa-reagissent-commandes-inaudibles-humains.html

Malveillance des logiciels de Google

La NSA peut aller chercher des données dans les smartphones, que ce soit les iPhones, les Android ou les Blackberry. Bien que l'article soit peu détaillé, il semble que cette opération n'utilise pas la porte dérobée universelle qui, on le sait, se trouve dans presque tous les téléphones portables. Il est possible qu'elle exploite différentes bogues. Il y a de plus une multitude de bogues dans le logiciel de radio des téléphones.

Dans Android, Google a une porte dérobée qui lui permet de supprimer des applications à distance (elle est dans un programme appelé GTalkService).

Via GTalkService, Google peut aussi installer des applis, de force et à distance (ce service semble avoir fusionné avec Google Play depuis la parution de cet article). Ce n'est pas l'équivalent d'une porte dérobée universelle, mais cela rend possibles divers mauvais coups.

Les logiciels de traçage sont omniprésents dans les applis Android populaires, et quelquefois très futés. Certains traceurs peuvent suivre les mouvement de l'utilisateur dans un magasin physique en notant les réseaux wifi qu'il utilise.

Android fait de la géolocalisation pour Google même quand les « services de localisation » sont désactivés, et même quand le téléphone n'a pas de carte SIM.

Google Chrome contient un enregistreur de frappe [keylogger] qui envoie à Google toutes les URL saisies au clavier, un caractère à la fois.

Google Chrome comprend un module qui active les micros et transmet le signal audio à ses serveurs.

Des logiciels espions sont présents dans certains appareils sous Android au moment de l'achat. Dans certains téléphones Motorola, Android a été modifié de manière à communiquer des données personnelles au fabricant.


https://www.gnu.org/proprietary/malware-google.html

Il faut se méfier de Facebook, version rapide

La question la plus importante, c’est pourquoi ils font ça. La réponse est simple : c’est pour faire du beurre. Les données qu’ils collectent sont utilisées pour cibler des publicités. Comme Google, le business model de Facebook, c’est le surveillance capitalism. « La création de richesses passe par l’extraction de données et non plus par la création de nouveaux biens »

Dans son fonctionnement, Facebook utilise des mécanismes qui poussent leurs utilisateurs à l’addiction. Plus les utilisateurs passent de temps sur le réseau social, plus Facebook gagne d’argent.

Il y a autour de Facebook une galaxie d’intérêts douteux au niveau des investisseurs. Des russes, des espions et des oligarques, des proches de la famille Kushner (le gendre de Donald Trump), ce qui explique le silence du réseau social lorsque les premières accusations de collusions russes ont fait leur apparition.

https://joachimesque.com/blog/2018-03-24-il-faut-se-me%CC%81fier-de-facebook-version-rapide

Google va rétrograder les articles de RT pour les rendre plus difficiles à trouver sur sa plateforme

"Le géant américain d'internet développe actuellement des algorithmes spécifiques visant à rendre les publications des médias RT et Sputnik moins visibles sur son moteur de recherches. Il s'agira notamment de dégrader leur référencement."

https://francais.rt.com/international/45783-google-va-retrograder-articles-rt-algorithmes

Google Chrome sur Android : la navigation privée enregistre le titre des vidéos que vous regardez

Maz_Zeta, un utilisateur du réseau social Reddit, vient de faire une découverte interpellante. Si vous activez le mode navigation sur Google Chrome pour Android, votre navigateur ne gardera aucune trace des pages web que vous avez consulté ni des mots de passe que vous avez tapé. Par contre, il comptabilisera chaque vidéo regardée dans le journal des notifications. Selon l’auteur de la découverte, cette faille n’est présente dans aucun autre navigateur web sur Android.

http://www.phonandroid.com/google-chrome-android-navigation-privee-conserve-trace-videos-regardez.html

Wifi gratuit, géolocalisation, mouchard... Vous pensez que votre téléphone vous espionne ? C'est pire que ça

Les deux experts alertent notamment sur l'utilisation du microphone de votre téléphone. "Des études récentes ont montré qu'une intelligence artificielle n'a besoin que de 5 à 10 secondes pour entièrement reconstituer une voix", explique Gérôme Billois. Quel est le risque ? Vincent Nguyen prend l'exemple de "la fraude au président": "En usurpant la voix d'un directeur financier par exemple, une personne malveillante peut réaliser des transactions non désirées ou débloquer des fonds, etc."

Si, comme moi, vous vous connectez aux bornes de wifi gratuit proposées par des hôtels, des restaurants ou des cafés, vous allez avoir des sueurs froides. Les deux experts me font la démonstration de tout ce que ces bornes peuvent "voir passer" et comment une personne mal intentionnée peut s'en emparer.

En à peine quelques minutes, Vincent Nguyen crée, à partir de son ordinateur portable, un réseau wifi qu'il baptise du nom d'une célèbre chaîne de cafés internationalement connue. Le voyant apparaît dans la liste des réseaux disponibles, je me connecte, sans mot de passe, à cette fausse borne qui usurpe ce point d'accès identifié. C'est comme si je laissais une porte ouverte sur ma vie privée.

https://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/cyberattaques/wifi-gratuit-geolocalisation-et-mouchard-vous-pensez-que-votre-telephone-vous-espionne-c-est-pire-que-ca_2698752.html?utm_medium=social&utm_source=twitter

Facebook lance un nouveau type de publicité pour les professionnels du tourisme

Facebook sait identifier les personnes qui ont l’intention de voyager mais qui ne savent pas encore où aller. Et bientôt, il va cibler ces utilisateurs avec un nouveau type de publicité baptisé Trip Consideration.

https://www.presse-citron.net/facebook-lance-nouveau-type-de-publicite-professionnels-tourisme/

Même si vous n’avez pas de compte, Facebook collecte bien vos données


Les shadow profiles (ou profils fantômes), ce sont des fichiers créés par Facebook à partir de données trouvées ailleurs sur le web. Sans avoir à s'inscrire sur le réseau social, le site peut récupérer numéros ou adresses détenus dans les contacts de ses utilisateurs. Il peut aussi compléter les données qu’il a déjà sur un de ses membres grâce à des informations détenues par ses amis.

http://www.01net.com/actualites/meme-si-vous-n-avez-pas-de-compte-facebook-collecte-bien-vos-donnees-1417703.html#utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter&link_time=1523592401

Facebook redouble de nouveautés pour vous espionner... et ça fait peur

Un ingénieur de Facebook a ainsi révélé, en 2014, qu'il leur est possible de détecter que deux smartphones sont au même endroit en même temps. Mais il y a encore plus intrusif : en comparant les données de chaque téléphone disponible, le réseau social est capable de déterminer si les personnes se font face ou marchent ensemble. Avec cette fonctionnalité, comme le remarque le site américain Gizmodo, le réseau social est donc capable de vous suggérer des individus en fonction de vos interactions. En clair, si vous leur avez parlé, le réseau social peut a priori le deviner ; l'inconnu pourrait alors apparaître dans votre liste "de personnes que vous pourriez connaître". Si vous n'avez pas interagi, l'algorithme choisirait alors de ne pas vous le proposer. L'entreprise n'a pour l'instant jamais confirmé utiliser cette hypothèse pour vous suggérer des amis, et ce malgré la constatation de suggestions troublantes chez les utilisateurs.

Pourquoi autant d'insistance de la part de Facebook pour nous faire multiplier les "amis" ? Évidemment, pas par pur désir altruiste de sauver notre vie sociale. Mais parce qu'il parie sur la capacité à nous faire interagir sur le réseau social. C'est ce même désir d'engagement qui a poussé Mark Zuckerberg, ce mois-ci, à expliquer que désormais, ses algorithmes seraient d'autant plus résolument tournés vers les proches des utilisateurs. Car plus nous sommes actifs, présents sur le réseau, plus nous consommons de la publicité.

Prenons le cas de figure où vous acceptez de partager vos contacts WhatsApp, ou d'une autre application de messagerie. A ce moment là, les données récoltées atterriront directement dans les serveurs de la firme californienne. C'est ici qu'intervient le terme énigmatique de "shadow profile", ou "profil de l'ombre" que la plateforme constitue sur chacun des ses utilisateurs.


https://www.marianne.net/societe/facebook-redouble-de-nouveautes-pour-vous-espionner-et-ca-fait-peur

Sur internet, Google vous écoute parler !

On le sait tous, Google espionne ses utilisateurs afin de déterminer leurs goûts et leurs envies dans le but de leur proposer de la publicité ciblée.

Un Youtuber a voulu vérifier si Google écoutait aussi les conversations grâce au navigateur Chrome. Résultat concluant puisque après avoir dit au micro qu'il souhaitait acheter des jouets pour son chien, certains sites internet ont affichés de la publicité pour ces objets alors que ce n'était pas le cas avant qu'il n'en parle...


http://link-zilla.blogspot.fr/2018/04/sur-internet-google-vous-ecoute-parler.html

Des organisations en charge du respect de la vie privée accusent Google de publicités illicites vis-à-vis des enfants

Selon 23 organisations en charge du respect des droits de la jeunesse et des consommateurs au niveau de leur confidentialité, Google tiendrait à jour les données de localisation d'enfants, le type d'appareil avec lequel ils visionnent des vidéos sur YouTube, ainsi que leur numéro de téléphone. Ils pourraient être ainsi la cible d'annonces publicitaires spécifiques. Le législateur américain stipule que l'autorisation des parents est pourtant requise, mais Google ne le respecterait donc pas. Voilà pourquoi les 23 organisations déposent à présent une plainte auprès du contrôleur américain FTC.

"Google présente un double visage quand elle prétend faussement dans ses conditions d'utilisation que YouTube n'est destiné qu'aux jeunes âges de 13 ans et plus, tout en attirant sciemment des enfants plus jeunes vers un espace de jeu numérique bourré de messages publicitaires", déclare Jeff Chester du Center for Digital Democracy.


http://datanews.levif.be/ict/actualite/des-organisations-en-charge-du-respect-de-la-vie-privee-accusent-google-de-publicites-illicites-vis-a-vis-des-enfants/article-normal-824253.html

Ce que pense Stallman de Chrome OS et du Cloud Computing

Stallman ajoute : « Aux États-Unis, vous perdez vos droits sur vos données si vous les confiez aux machines d’une entreprise plutôt qu’à la vôtre. La police doit vous présenter un mandat pour saisir vos données, mais si elles sont hébergées sur le serveur d’une entreprise, la police peut y accéder sans rien vous demander. Ils peuvent même le faire sans présenter de mandat à l’entreprise. »

Il voit un problème rampant : « Je suppose que beaucoup de gens vont adopter l’informatique imprudente, des idiots naissent chaque minute après tout. Le gouvernement américain pourrait encourager les gens à stocker leurs données là où ils peuvent les saisir sans même leur présenter de mandat de perquisition, plutôt que chez eux. Mais tant que nous serons suffisamment nombreux à conserver le contrôle de nos données, personne ne nous empêchera de le faire. Et nous avons tout intérêt à le faire, de peur que ce choix ne nous soit un jour totalement retiré.»


https://framablog.org/2011/01/11/stallman-google-chromeos-cloudcomputing/

Le rêve de Staline ou le cauchemar de Stallman

Richard Stallman[1] : Les iPhones et autres Androids sont des traceurs à la Big Brother.

Près de trente ans après le début de sa croisade pour débarrasser le monde du logiciel propriétaire, Richard Stallman constate que les smartphones sont une nouvelle menace pour la liberté des utilisateurs.

« Je n’ai pas de téléphone portable. Je n’utiliserai pas de téléphone portable », déclare Stallman, fondateur du mouvement des logiciels libres et créateur du système d’exploitation GNU. « C’est le rêve de Staline. Les téléphones mobiles sont les outils de Big Brother. Je ne vais pas porter sur moi un traceur qui enregistre où je vais en permanence, ni un outil de surveillance qui autorise les écoutes. »

https://framablog.org/2011/03/17/richard-stallman-reve-staline/

Macron décodeur-en-chef

On voudrait donc éclairer l’égoutier heureux sur les commanditaires pour qui il pousse le balai : Google News par exemple a considéré récemment qu’un site comme le World Socialist Website (WSW) méritait d’être évacué comme de la déjection ordinaire. C’est que Chris Hedges y a donné un entretien avertissant des risques de censure par Google – qui n’a pas plu à Google. Le malheureux Hedges a donc aussitôt disparu des référencements par Google News. Quant au WSW, il a vu sa fréquentation acheminée par Google chuter de 74 %. Comme le nettoyage est général, treize des principaux sites de gauche étatsuniens dégringolent de 55 % (3). À Libération donc, pour le compte de Facebook, ou de qui voudra (paiera), et au nom de la vérité, les Désintoxicateurs « font le ménage » – des mots parfaitement choisis pour signifier une tonique promesse de démocratie.

https://blog.mondediplo.net/2018-01-08-Macron-decodeur-en-chef

Twitter censurerait massivement les utilisateurs de droite

Le « Shadow Banning », par exemple, permet aux employés de Twitter de rendre un tweet invisible aux autres utilisateurs sans que son auteur ne puisse s’en rendre compte.

Une vidéo montre un ancien ingénieur de Twitter expliquer cette pratique : « [Les utilisateurs] pensent que personne n’interagit avec leur contenu alors qu’en réalité, personne ne le voit. »

Pire encore, un ingénieur encore en service admet (au cours d’une soirée visiblement bien arrosée), que Twitter enlève souvent la « certification » d’un individu (ce petit signe bleu à droite du pseudo) sur demande du gouvernement américain. Selon lui, ce serait donc probablement à cause de la demande du gouvernement de Barack Obama que Julian Assange aurait vu sa certification lui être refusée.

Et ces pratiques ne semblent pas près de s’arrêter selon un des ingénieurs qui explique benoîtement qu’il travaille sur la mise en place d’un algorithme permettant la censure de certaines discussions « offensantes ».


https://www.breizh-info.com/2018/01/11/86409/scandale-twitter-censure-massivement-utilisateurs-droite

Pourquoi il faut réquisitionner les GAFAM

Cette domination presque totale présente donc un risque économique car elle annule quasiment toute possibilité de concurrence. Il est devenu impossible de rivaliser avec Google sur des produits spécifiques car ceux-ci bénéficient alors de l’ensemble de l’écosystème et se présentent à l’utilisateur dans une offre cohérente et confortable d’usage.

Le second danger que comporte cette domination est d'ordre démocratique. En effet la valeur économique des plateformes repose essentiellement sur leur capacité à capter les données de leurs utilisateurs puis à les traiter afin d’alimenter leurs technologies et ainsi de valoriser leurs services. Dans le secteur du numérique, nombreuses sont les voix qui alertent sur les dangers actuels et à venir d’une telle captation et d’un manque total de transparence quant à l’usage réel qui est fait des informations personnelles que nous leur délivrons. Par la quantité et la qualité de ces données qui alimentent leurs outils, les GAFAM disposent d’un réel pouvoir d’influence sur l’opinion publique qui en quelques ajustements d’algorithmes pourrait potentiellement devenir un moyen de manipulation des populations.

https://usbeketrica.com/article/requisitionner-les-gafam

Censure et chaussettes roses

M. Schmidt vient tranquillement d’annoncer que le moteur de recherche le plus utilisé dans le monde truquerait désormais ses résultats au détriment de certains médias suspects de véhiculer des fake news (« fausses nouvelles »). Pas n’importe lesquels : les seuls ouvertement visés figurent dans le collimateur du ministère de la défense américain, dont M. Schmidt est par ailleurs conseiller. Sous pression depuis l’élection présidentielle de 2016, Facebook et Twitter pourchassent les publicités achetées par des comptes associés au Kremlin, tandis que Google s’emploie à renvoyer dans les profondeurs du classement les résultats trop proches des vues de Moscou.

Aidé d’une société d’analyse de référencement, ce site trotskiste a mesuré les effets du nouvel algorithme qui, par défaut, présuppose les médias dominants fiables et la presse alternative louche. « On observe une perte importante de lectorat des sites socialistes, antiguerre et progressistes au cours des trois derniers mois, avec une diminution cumulée de 45 % du trafic en provenance de Google. » Entre mai et juillet 2017, les visites de wsws.org issues de Google ont chuté de 67 %, celles du réseau Alternet.org de 63 %. La plate-forme audiovisuelle Democracynow.org enregistre un plongeon de 36 % ; Counterpunch.org, de 21 % ; et Theintercept.com, de 19 %. « Dans la bataille contre les “fake news”, alerte l’association américaine Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) (1), une grande partie des reportages les plus indépendants et les plus précis sont en train de disparaître des résultats des recherches effectuées dans Google . » Tuer le pluralisme au nom de l’information ?


https://www.monde-diplomatique.fr/2018/01/RIMBERT/58251

Facebook sans boussole morale

L’errance morale de Facebook est profondément ancrée dans l’entreprise, la preuve en est dans l’affaire de la dopamine, qui date de 2004.

La dopamine est un neurotransmetteur qui est émis par le cerveau et provoque du plaisir quand on reçoit des likes, des citations ou des commentaires sur les réseaux sociaux. Sean Parker, ancien président de Facebook en 2004 et 2005, expliquait comment les neurosciences et les pics de dopamine étaient utilisés pour rendre les gens accros à Facebook.


https://standblog.org/blog/post/2018/02/16/Facebook-sans-boussole-morale

Nos esprits peuvent être piratés : Les initiés craignent une dystopie du smartphone. Par Paul Lewis

« Les technologies que nous utilisons sont devenues des obsessions, sinon des dépendances à part entière », écrit Eyal. « C’est le besoin de vérifier la réception d’un message. C’est l’attrait de se rendre sur YouTube, Facebook ou Twitter pendant quelques minutes, pour ensuite se retrouver à tapoter et à faire défiler une heure plus tard ». « Rien de tout cela n’est accidentel », écrit-il. « C’est exactement ce que leurs concepteurs voulaient ».

Il explique les subtiles astuces psychologiques qui peuvent être utilisées pour inciter les gens à développer des habitudes, comme varier les récompenses qu’ils reçoivent pour créer une « besoin », ou exploiter des émotions négatives qui peuvent agir comme « déclencheurs ». « Les sentiments d’ennui, de solitude, de frustration, de confusion et d’indécision provoquent souvent une légère douleur ou irritation et incitent à agir presque instantanément et souvent sans réfléchir, pour apaiser la sensation négative », écrit Eyal.

d’après Tristan Harris, un ancien employé de Google âgé de 33 ans, qui a critiqué l’industrie des technologies. « Nous sommes tous branchés à ce système », dit-il. « Tous nos pensées peuvent être détournées. Nos choix ne sont pas aussi libres que nous le croyons. »

Les techniques utilisées par ces entreprises ne sont pas toujours les mêmes : l’algorithme peut s’adapter à chacun en particulier. Par exemple, un rapport interne de Facebook a révélé cette année que l’entreprise peut identifier les adolescents qui se sentent « fragiles, inutiles et manquant de confiance ». Une information aussi détaillée, ajoute Harris, est « un modèle parfait de ce que l’on peut faire pour agir sur quelqu’un en particulier ».


https://www.les-crises.fr/nos-esprits-peuvent-etre-pirates-les-inities-craignent-une-dystopie-du-smartphone-par-paul-lewis/

Trading de pages Facebook : comment ils vous manipulent pour de l’argent

La stratégie de rachat de pages Facebook est simple : grâce à des contenus creux et autres vidéos de buzz, l’entreprise capitalise des milliers (millions ?) de fans sur une page au nom bidon. Puis cette page « bidon » est revendue à prix d’or sur des sites de trading spécialisés. Un client rachète la page, la fusionne avec son entreprise et capitalise les fans. Parfois, c’est un même média qui pratiquera la technique multipliant les pages quasi similaires pour les fusionner ensuite. Ainsi, un utilisateur lambda peut soudainement se retrouver à suivre la page d’une entreprise dont il n’a jamais entendu parler. Et voilà comment en quelques clics, avec un peu d’argent, une marque peut gagner 50 000 ou 100 000 fans de plus et se prétendre une des plus grosses communautés de France. Reste ensuite à faire du placement de produits pour générer des milliers d’euros sur le dos des utilisateurs floués sans jamais avoir créé de richesse physique ou intellectuelle de son existence.

Cette pratique, loin de toute éthique élémentaire, banalise un nouvel état de fait : l’utilisateur du réseau social se transforme en simple marchandise qui s’échange et se vend. Pire encore, les personnes les plus enclines à « liker » des contenus « funs et légers » se voient catégorisées dans les consommateurs potentiels idéaux et soumises à des stratégies marketing de plus en élaborées. Une personne ayant du recul critique sur ce qu’il soutient sur Internet, via ses likes, aura par opposition plus de retenue en matière de consommation, ce qui n’en fait pas nécessairement un bon client (sauf si son « besoin » est ciblé à travers la capture d’informations privées, ce qui est encore un autre problème). Ceci renvoie vraiment une piètre image d’Internet et du monde moderne en général qui ne cesse d’être chaque jour un peu plus englobé dans les logiques marchandes où les contenus « vrais » et sincères se font rares et où l’Humain n’est plus qu’une variable commerciale comme une autre.


https://mrmondialisation.org/trading-de-pages-facebook/

Un nouvel algorithme de Google limite l’accès aux sites Web progressistes et de gauche

"Au cours des trois mois écoulés depuis que le monopole des moteurs de recherches sur Internet, Google, a annoncé qu’il fallait empêcher les utilisateurs d’accéder à de « fausses nouvelles » (fake news), le classement mondial du trafic d’une large gamme d’organisations de gauche, progressistes, anti-guerre et démocratiques a considérablement diminué."

https://www.wsws.org/fr/articles/2017/07/goog-j28.html

Choisissez bien vos serveurs DNS

Choisissez bien vos serveurs DNS. Choisir son DNS c'est important et c'est une affaire de confiance.

Les DNS de Google font très bien leur travail, mais évidemment, tous les noms de domaine que vous résolvez via 8.8.4.4 et 8.8.8.8 sont ajoutés à la longue liste des données personnelles collectées sur vous.

Les DNS de votre FAI ne sont à priori pas utilisés pour vous profiler, par contre, ils sont maintenant censurés arbitrairement par certaines autorités administratives françaises. Il est donc difficile de leur faire confiance.

Les DNS des bornes Wifi ou de certains fournisseurs de DNS gratuits sont utilisés aussi comme collecteurs de données et sont les 3/4 du temps des DNS menteurs car ils ne vous envoient pas vers les véritables sites, mais vers des versions modifiées intégrants de la publicité ou d'autres trackers plus ou moins discrets.

Les DNS d'OpenDNS sont soumis au patriot act et même s'ils sont corrects, il va être maintenant difficile de leur faire confiance, car OpenDNS vient d'être racheté pour 635 millions de dollars par Cisco. Cisco est un partenaire de la NSA, qui conçoit et exporte du matériel réseau explique qu'OpenDNS permettra d'offrir une meilleure protection à leurs clients contre les cyberattaques... Hmmm... ok. Je n'ai jamais vraiment aimé OpenDNS... Quand un nom de domaine n'est pas résolu, il renvoyait l'internaute vers son propre moteur et bien sûr il se gave en données récoltées sur les internautes.


https://korben.info/choisissez-bien-vos-serveurs-dns.html

Facebook : le gouvernement français vous espionne toujours plus :

Facebook vient de dévoiler son rapport de transparence pour le premier semestre 2017. Le document révèle que les gouvernements du monde entier sont de plus en plus avides d’informations sur les utilisateurs du réseau social. La France, notamment, arrive en cinquième place du classement des gouvernements émettant le plus de demandes d’informations sur les comptes Facebook de ses citoyens.

www.phonandroid.com/facebook-gouvernement-francais-espionne-toujours-plus.html

Comment une cellule secrète de Facebook manipule les opinions publiques

Que peuvent bien avoir en commun : l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), Rodrigo Duterte, Mauricio Macri, Narendra Modi, Barack Obama, le Parti national écossais et Donald Trump ? Ils ont tous basé leur campagne électorale sur les conseils avisés de Mark Zuckerberg. En s’appuyant sur le cas des élections en Inde, Shelley Kasli révèle la manière dont Facebook manipule les processus démocratiques.

http://reseauinternational.net/comment-une-cellule-secrete-de-facebook-manipule-les-opinions-publiques/#dwV0Q6lpb9UcjGhA.99

Plus de 250 jeux Android utilisent votre micro pour savoir ce que vous regardez

Alphonso, une startup qui vend des données multimédias, fournit un plugin pour écouter les signaux audio des émissions et des films. Environ 250 jeux mobiles et applications sociales dans la boutique Google Play Store l'utilisent pour diffuser des publicités ciblées, selon le New York Times, dont quelques unes incluent des titres inoffensifs comme "Pool 3D","Beer Pong: Trickshot","Real Bowling Strike 10 Pin", et "Honey Quest".

Mais le plus effrayant, c'est le logiciel est assez précis pour détecter l'audio lorsque votre téléphone est dans une poche ou un sac. Le PDG d'Alphonso, Ashish Chordia, a déclaré au New York Times qu'il travaillait avec des studios de cinéma pour analyser les habitudes de visionnage des films et avec Shazam pour recueillir des données sur la musique.



https://www.xda-developers.com/android-apps-tracking-mic-always-listening/


Facebook remet des tonnes de données au gouvernement américain, exactement ce pourquoi il a été conçu

Selon QZ.com, aux États-Unis, les demandes ont augmenté de 26% par rapport aux six derniers mois de 2016 pour les six premiers mois de 2017, alors que globalement, les demandes ont augmenté d’environ 21%. Depuis 2013, date à laquelle la société a commencé à fournir des données à la demande du gouvernement, le nombre de demandes des États-Unis n’a cessé d’augmenter – il a pratiquement triplé en quatre ans.

C’est alarmant pour beaucoup de gens et suscite des inquiétudes au sujet de la vie privée. Joe Joseph, du Daily Sheeple, n’y va pas par quatre chemins à propos de la réalité de Facebook. « C’est exactement ce pourquoi Facebook a été conçu », explique Joseph.

« Vous devez vous rappeler que Zuckerberg avait de » l’argent de départ » et que cet argent de départ provenait des sociétés de façade de la CIA qui y a investi beaucoup de ressources et … le voit principalement comme une graine qu’elle a semée, si vous voulez. Ils savaient que Facebook allait porter ses fruits. Je ne pense pas qu’ils aient réalisé à quel point ça allait devenir grand. Mais je peux vous dire qu’ils reçoivent tellement d’informations et d’informations sur les médias sociaux: je ne pense pas que cela disparaîtrait même si nous le voulions.

http://reseauinternational.net/facebook-remet-des-tonnes-de-donnees-au-gouvernement-americain-exactement-ce-pourquoi-il-a-ete-concu/

Facebook supprime les pages d'Alain Soral

Ce jeudi 14 décembre, le principal intéressé, récemment condamné pour avoir publié une affiche négationniste, a réagi à ces fermetures dans un article publié sur son site Internet. Il y dénonce un acte de «censure» qu'il impute aux «officines du pouvoir».

http://www.cnewsmatin.fr/france/2017-12-16/facebook-supprime-les-pages-dalain-soral-771129

Twitter durcit ses règles et suspend plusieurs comptes d'extrême droite

"Génération identitaire", "Pont d'Arcole"... les têtes tombent sur Twitter. Le réseau social applique depuis quelques jours ses nouvelles conditions d'utilisation. Plus strictes envers les contenus haineux, celles-ci ont déjà engendré la suspension de plusieurs comptes d'extrême droite, de quoi susciter la compassion de plusieurs internautes et notamment des cadres du Front national.

https://www.nouvelobs.com/les-internets/20171226.OBS9788/twitter-durcit-ses-regles-et-suspend-plusieurs-comptes-d-extreme-droite.html

Twitter censure des comptes parodiques contre Sarkozy

Internet sans frontières évoque la "censure politique" "Dans un mouvement sans précédent en France, le réseau Twitter a suspendu quatre comptes d'utilisateurs Twitter entre le 16 et le 18 février 2012. Le point commun de ces comptes est leur caractère parodique et caricatural de la campagne présidentielle du Président sortant Nicolas Sarkozy", dénonce l'association Internet Sans Frontières (ISF) qui évoque "la censure politique opérée par ce réseau social à moins de 62 jours de l'élection présidentielle française".

https://www.lexpress.fr/actualite/politique/twitter-censure-des-comptes-parodiques-contre-nicolas-sarkozy_1084559.html

Facebook et Twitter ferment les comptes du Hamas

En France, nulle question de fermer les comptes fachistoïdes du groupuscule d’extrême droite Génération Identitaire ou de l’Action française. Non, Facebook préfère censurer les pages contre la loi travail. En Palestine, c’est ce même deux poids / deux mesures qui s’applique. Ce ne sont pas les partis d’extrême droite au gouvernement en Israël qui ont à subir la censure du Réseau, même s’ils sont responsables de la mort de milliers de Palestiniens, mais comme on aurait pu s’en douter, les comptes du Hamas, qui organise la résistance militaire de la bande de Gaza face aux offensives meurtrières de l’Etat sioniste. Twitter, le concurrent du géant bleu, se montre d’ailleurs tout aussi zélé en la matière.

https://www.revolutionpermanente.fr/Facebook-et-Twitter-ferment-les-comptes-du-Hamas

Twitter censure le compte français des Femens lors de la venue d'Erdogan

La fermeture du compte @Femen_France le jour de la venue du Président Turc à Paris est gravissime @Twitter @TwitterFrance @TwitterParis . Ni la loi française, ni les conditions d'utilisation ne justifient une telle censure.

https://twitter.com/MichaelGhnassia/status/949235480385802242

Au nom de la loi antiterroriste, la police a censuré deux médias libres

Pour avoir publié le communiqué revendiquant l’incendie d’un garage de la gendarmerie, deux sites du réseau Indymedia ont reçu des injonctions policières leur sommant de le retirer sous peine de suspension. Les médias signataires de cette tribune estiment que l’utilisation des lois antiterroristes pour censurer l’information « vise à faire taire les oppositions politiques radicales ».

https://reporterre.net/Au-nom-de-la-loi-antiterroriste-la-police-a-censure-deux-medias-libres

Des mouchards cachés dans vos applications pour smartphones

Par dizaines, ils se nichent dans des applications mobiles utilisées quotidiennement par des millions de Français. Ils capturent discrètement des données, souvent personnelles, sans que les utilisateurs n’en soient nécessairement conscients, alimentant au passage une industrie opaque et méconnue. Certains de ses acteurs disposent de données sur des millions de Français.

Il s’agit de trackers, de petits logiciels incorporés dans des applications mobiles du quotidien (réseaux sociaux, médias, banques, sites de rencontre). Chaque application en compte 2,5 en moyenne, selon une analyse de plus de 350 applications, réalisée par un groupe d’activistes, rassemblés depuis octobre en association, et publiée vendredi 24 novembre sur leur plate-forme baptisée Exodus. Rares sont les applications qui en sont dépourvues et certaines vont jusqu’à en intégrer une quinzaine. Ce paysage n’est pas exhaustif : la plate-forme ne cherche que les trackers qu’elle a préalablement identifiés, soit une quarantaine.


http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/11/24/des-mouchards-caches-dans-vos-applications-pour-smartphones_5219892_4408996.html

Du pistage de nos emails !

La technologie utilisée est très simple, elle consiste à insérer du code dans chaque e-mail ou une image invisible d’un pixel par un pixel, qui sera téléchargée dès que le destinataire ouvrira l’e-mail qui lui est adressé. Ce qui permet à l’expéditeur en retour de connaître à quel moment le mail a été lu, sur quel appareil, depuis quelle adresse IP et donc depuis quelle localisation. Autant d’informations qui permettent de savoir si une adresse e-mail est bien utilisée par le destinataire par exemple. Les services marketing utilisent cette technique depuis très longtemps pour connaître le taux d’ouverture de leurs courriers promotionnels. Mais, ils ne sont pas les seuls…

Reste que tout un chacun peut apprendre par exemple où se trouve son correspondant via ces méthodes. En envoyant un message aux candidats aux élections américaines de 2016, il était ainsi possible de connaître les appareils qu’ils utilisaient, leur adresse IP et donc là où ils se trouvaient… On peut aussi déduire l’emploi du temps de quelqu’un selon l’heure où il ouvre ses e-mails. D’ailleurs Brian Merchant a aussi utilisé Streak pour suivre des proches… sans en tirer grande fierté.

http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/du-pistage-de-nos-emails/

Facebook : "Nous sommes prisonniers de ces plateformes"

Ce n’est pas le premier responsable de Facebook a alerter sur la plateforme. Le 8 novembre dernier à Philadelphie (Etats-Unis), Sean Parker, l’ancien président du groupe qui possède encore des parts dans l’entreprise, dénonçait un réseau social qui « exploite la vulnérabilité de l'humain et sa psychologie ». Quant à Justin Rosenstein, le créateur du bouton « J’aime » qu’il décrit comme de « vives frémissements de pseudo-plaisir », il dit avoir drastiquement limité son utilisation du réseau.

Dans ces plateformes, Facebook en particulier, il y a une forme de déterminisme algorithmique qui nous incite très fortement à réaliser certaines actions, principalement liées au commerce en ligne, pour nous pousser à acheter. Il faut savoir que le modèle économique de Facebook repose sur des budgets publicitaires. Il s’agit donc pour l’entreprise de ramener des clients à ses annonceurs. Et à la différence de la publicité classique, Facebook a la capacité de travailler de manière très fine et très ciblée sur nos émotions, sur ce qui relève du pulsionnel au détriment du rationnel. La plateforme sait parfaitement ce qui nous intéresse, même si on ne lui dit pas explicitement. Par exemple, en devenant « ami » avec d’autres inscrits intéressés par certaines choses, Facebook peut inférer un certain nombre de nos comportements, de nos intentions.


http://information.tv5monde.com/info/facebook-nous-sommes-prisonniers-de-ces-plateformes-209634

Gmail : l’insidieuse censure

Petit rappel de comment se rémunère Google : Gmail lit les courriels de ses utilisateurs (de la correspondance privée donc, que les conditions d’utilisation des services Google signées entre l’utilisateur et Google rend caduque), les analyse, enregistre et catégorise tout ce qu’il peut de ses utilisateurs jusqu’à l’intime (santé, orientation sexuelle, origine ethnique, croyances religieuses) afin de fournir plus tard de la publicité ciblée aux annonceurs et partenaires et tenir au passage toutes ces informations à la disposition du gouvernement américain sur toutes les personnes ayant un compte Google dans le monde).

https://carlchenet.com/gmail-linsideuse-censure/

Un incroyable système d’espionnage des internautes mis au jour

Ce ne sont sans doute ni la NSA ni des pirates informatiques russes ou nord-coréens qui sont les plus curieux de la vie privée des internautes. Il s’agit plutôt de multinationales bien établies telles Microsoft, Samsung ou encore Spotify. Il y a quelques jours, des chercheurs de l’Université de Princeton (New Jersey) ont publié une étude montrant comment ces entreprises espionnaient en détail le comportement des internautes qui visitent leurs pages web – certaines ont abandonné cette pratique ces derniers jours. Via des systèmes perfectionnés, elles parviennent à enregistrer intégralement les mouvements de souris, les frappes sur le clavier et la navigation entre les pages.

https://www.letemps.ch/economie/2017/11/23/un-incroyable-systeme-despionnage-internautes-mis-jour?utm_content=buffer49c7f&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer

Fin du débat sur notre vie privée au Parlement européen : bilan

[...] le projet de règlement ePrivacy finalement proposé par la Commission en janvier dernier prévoyait aussi de supprimer de nombreuses protections que nous offre le droit actuel (voir l'analyse détaillée que nous en faisions) :

* nos téléphones pourraient être tracés par des magasins ou des villes sans notre consentement, pour n'importe quelle finalité ;
* nos activités en ligne pourraient être tracées sans notre consentement pour « mesurer des résultats d'audience sur le Web » ;
* les sites Internet pourrait bloquer leur accès aux internautes refusant d'y être tracés.

https://www.laquadrature.net/fr/eprivacy_bilan_pe

Google, Amesys, même combat

Vous avez forcément entendu parler d'Amesys, de Qosmos, de Palantir et autres Hacking Team qui se sont spécialisés dans le développement de solutions clef en main d'espionnage et de surveillance de la population. Et, les affaires étant les affaires, la plupart d'entre eux vendent à toute personne désirant acheter du matériel, qu'il s'agisse des dictatures libyenne ou syrienne, ou des démocraties sociales occidentales compatibles avec l'économie de marché (France, Allemagne, Royaume-Uni). On parle dans ces cas de capitalisme de la surveillance, c'est-à-dire de mesurer la valeur des choses grâce à la fonction de surveillance.

Dans le cadre de la surveillance des personnes, cela se traduit par la connaissance de ces personnes, leur identification dans le temps et l'espace, connaître leurs habitudes et leurs façons de réagir, mesurer leur sensibilité à telle ou telle idée. La surveillance c'est la connaissance. Et la connaissance c'est ce qui permet de définir les choses, de les identifier. Le capitalisme de la surveillance est donc un capitalisme de la connaissance, de l'identité. Ce que vendent Amesys, Palantir ou autres à leurs clients c'est l'assignation d'une identité définie par eux ou par leur client à un groupe de personnes en fonction de mesures et d'observations, i.e. de données.

https://www.laquadrature.net/fr/smash-hypercapitalism

Android vous suit à la trace, même lorsque la localisation est désactivée

Android propose de nombreux réglages avancés afin de permettre à l’utilisateur de personnaliser l’expérience. Ce dernier a notamment la possibilité d’activer ou de désactiver la localisation à sa convenance. Lorsque l’option est désactivée, le terminal est logiquement censé ne plus partager la position du téléphone avec les applications installées dessus.

Du moins en théorie. En pratique, il semblerait que ce ne soit pas aussi simple et c’est précisément ce que révèle l’étude menée par Quartz.

En analysant finalement plusieurs téléphones, nos confrères ont en effet remarqué que les téléphones sous Android avaient la fâcheuse tendance à amasser une quantité importante de données sur les tours cellulaires situées à leur proximité. Pour ne rien arranger, ces fameuses données ne sont pas conservées sur le terminal et elles sont ainsi transmises à la firme de Mountain View à l’insu de l’utilisateur.

http://www.fredzone.org/android-vous-suit-a-la-trace-meme-lorsque-la-localisation-est-desactivee-554

Renseignement : derrière le brouillard juridique, la légalisation du Deep Packet Inspection

Or, compte tenu des informations révélées par Reflets.info et Mediapart l'an dernier sur des sondes DPI installées dès 2009 chez les grands fournisseurs d'accès français, on peut raisonnablement penser que les « boîtes noires » sont en réalité déjà expérimentées depuis longtemps.

https://www.laquadrature.net/fr/renseignement_l%C3%A9galisation_dpi

La fachosphère «censurée» sur Twitter et Facebook avant le second tour ?

«On est nombreux à s’être fait désactiver sans raison nos comptes Facebook, je n’ai plus aucun contrôle de ma page à 44 000 abonnés», déplore «le Chat patriote», pro-FN, qui gère aussi un compte Twitter. «Grosse opération de censure. @FrDesouche et @YannMerkado également touchés, d’autres contacts gérant de grosses pages patriotes également», note de son côté le compte de soutien à Marine Le Pen (et troll anti-Macron) «Messsmer», en utilisant le hashtag #Facebookgate. Ce mot-clé, vite suivi de #Twittergate, a émergé ce week-end, dénonçant une censure, attribuée parfois au gouvernement, parfois au réseau social lui-même.

http://www.liberation.fr/politiques/2017/05/09/la-fachosphere-censuree-sur-twitter-et-facebook-avant-le-second-tour_1568095

Microsoft ne mérite pas votre confiance

Microsoft collabore avec des services de renseignements (NSA, FBI, CIA…). Microsoft a été un des premiers à collaborer avec la NSA pour la collecte de données, dès 2007 (programme PRISM de la NSA). (1) (2)… et gagne de l'argent grâce à ces collaborations (3)
Microsoft fournit également aux autorités un kit appellée “COFEE” (Computer Online Forensic Evidence Extractor) qui leur simplifie la tâche pour extraire les informations d'une machine saisie. Microsoft s'en est également pris aux internautes qui avaient diffusé cet outils.

http://sebsauvage.net/wiki/doku.php?id=microsoft

Une analyse de trafic réseau de Windows 10 dévoile l’incroyable étendue de l’espionnage mis en place par Microsoft

Il apparaît que l’étendue de l’utilisation du fameux Cloud au sein de Windows 10 transforme un peu plus cet OS en une sorte de terminal communiquant constamment avec les serveurs de Microsoft. Et le contenu des informations envoyées à ces fameux serveurs est parfois véritablement inquiétant, même si vous n’êtes aucunement paranoïaque.

Si Windows est laissé sans activité pendant plus de 15 minutes, de larges volumes de données sont alors transmis à de nombreux serveurs MS, sans que l’on ne connaisse le contenu de ces données.


https://www.nikopik.com/2015/08/une-analyse-de-trafic-reseau-de-windows-10-devoile-lincroyable-etendue-de-lespionnage-mis-en-place-par-microsoft.html

Sécurité et vie privée sur Android : tous les fabricants espionnent et Google est complice

A long terme, conclut Robert Baptiste, nous devrons résoudre le problème sur deux fronts. D’une part, nous devrions soutenir les projets comme le Librem 5, qui vise à établir un nouveau modèle axé sur la protection de la vie privée pour la conception des smartphones. D’autre part, Google devrait « faire un ménage sérieux ». Google est conscient de l’espionnage et de la collecte des données par les fabricants de smartphones. Mais le géant californien n’est pas en reste en matière de collecte des données personnelles…

https://www.androidpit.fr/elliot-fs0c131y-alderson-interview

Facebook : le réseau social achète des données personnelles à des fournisseurs tiers

Personne n’est choqué donc de savoir que Facebook récolte une énorme quantité de données basées sur les actions et les intérêts de ses utilisateurs. Mais selon une étude de ProPublica, le réseau social connaitrait davantage de données plus sensibles sans indiquer cette pratique aux utilisateurs de manière claire. Le réseau social achète ces données à des sources tierces, il a ainsi la possibilité de connaitre les salaires des utilisateurs, les types de restaurants qu’ils fréquentent et même le nombre de cartes bancaires qu’ils ont en leur possession.

https://www.developpez.com/actu/110103/Facebook-le-reseau-social-achete-des-donnees-personnelles-a-des-fournisseurs-tiers-sans-informer-les-utilisateurs-a-propos-de-cette-pratique/

Facebook envisagerait d'utiliser la caméra de votre téléphone ou votre ordinateur pour analyser vos émotions

Selon un brevet déposé par le numéro un des réseaux sociaux, Facebook travaille sur des « techniques pour la détection d’émotions et de la diffusion de contenus ». Facebook explore en effet la possibilité d’utiliser la caméra du smartphone d’un utilisateur pour « voir » son visage lorsqu’il consulte l’application, et détecter ses émotions et son état d’esprit en fonction des contenus consultés. Selon le brevet, l’idée serait de proposer à terme une publicité mieux ciblée.

Pour surveiller l'utilisateur, Facebook propose d'utiliser des « données d'imagerie passive », ou des données visuelles capturées automatiquement à l'aide d'un appareil photo portable ou de la caméra frontale d'un téléphone. L'utilisateur fait souvent face à cette caméra sans y prêter attention, tout en utilisant normalement le téléphone ou l'ordinateur, et Facebook espère commencer à exploiter ces données d'imagerie.

En clair, lorsque l’utilisateur réagit positivement ou avec joie au contenu affiché, Facebook peut décider de lui présenter des messages similaires. En revanche, si l’attitude de l’utilisateur est négative ou triste, des messages de ce genre pourraient être évités.


https://www.developpez.com/actu/142282/Facebook-envisagerait-d-utiliser-la-camera-de-votre-telephone-ou-votre-ordinateur-pour-analyser-vos-emotions-et-diffuser-de-la-publicite-ciblee/

Dangers des réseaux sociaux : Facebook aurait été conçu pour exploiter les vulnérabilités humaines

Sean Parker estime que, de manière globale, les réseaux sociaux devraient être considérés comme un système pervers qui exploite les vulnérabilités psychologiques de l’être humain. Ce système aurait été délibérément conçu afin d’emprisonner l’esprit de ses utilisateurs et d’assurer le succès rapide du service dont il fait la promotion. Ses déclarations viennent relancer la controverse sur les dangers liés à l’exploitation des vulnérabilités humaines à laquelle se livreraient les entreprises technologiques, notamment celles de réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Twitter, Tumblr, SnapChat ou encore WhatsApp.

D’après lui, ces entreprises vendent de l’illusion aux consommateurs en leur proposant un produit qui agit lentement mais surement comme une drogue sur l’organisme avec des retentissements non négligeables sur l’appareil psychologique de ses utilisateurs. « Elles font croire au consommateur qu’il est libre de choisir », alors qu’en réalité « le processus de réflexion qui a mené à la création de ces applications, Facebook en tête de liste, devait permettre de répondre à cette question simple : comment consommer au maximum votre temps et vos capacités d’attention », a-t-il regrett
é.

https://www.developpez.com/actu/172731/Dangers-des-reseaux-sociaux-Facebook-aurait-ete-concu-pour-exploiter-les-vulnerabilites-humaines-d-apres-un-ancien-president-de-l-entreprise/

Facebook peut lire vos SMS et MMS

Beaucoup d’utilisateurs d’applications Android ou autres ont l’habitude d’accepter les autorisations sans même prendre la peine de vérifier tous les droits d’accès qu’ils leur donnent. Ils vivent actuellement un climat de crainte dans le sens où les données de leur vie privée ne sont plus en sécurité. Les révélations d’Edward Snowden ne sont venues qu’empirer cette crainte. Les applications Android telles qu’Angry Bird ou Google Maps seraient des moyens utilisés par la NSA pour avoir des informations sur la vie privée des utilisateurs.

Avant son installation, Facebook demande l’autorisation de lire les SMS et MMS de l’utilisateur. La publication du blogueur vient déclencher une nouvelle polémique sur l’utilisation de l’application Facebook sur les appareils mobiles. Tony Calileo affirme que « ceci en est juste une parmi la flopée de nouvelles autorisations que cette mise à jour demande, mais elle est probablement la plus alarmante ».


https://www.developpez.com/actu/66961/Facebook-peut-lire-vos-SMS-et-MMS-la-derniere-mise-a-jour-de-son-application-pour-Android-demande-cette-autorisation/

Trolldi : pourquoi Richard Stallman pense que vous ne devriez pas utiliser Google

Chaque fois qu’il en a l’occasion, Richard Stallman, le père du GNU et du mouvement du logiciel libre, ne manque pas de rappeler les causes qu’il défend et fustiger les entreprises, produits et services qui sont en violation de ses principes. Il s’en est déjà pris par exemple à Uber, qu’il accuse d’exploiter les chauffeurs, ou encore à Facebook qui « entrave les libertés ». Il avait également qualifié Windows, OS X, iOS et Android de malwares en 2015, estimant que ces systèmes espionnent les utilisateurs, les emprisonnent et disposent de backdoor (porte dérobée) pour leur faire du mal.

Il prévient que « s'identifier à un service Google est une grave erreur ». Il affirme par exemple que « Gmail a été conçu dès le début comme un système de surveillance de masse, afin de créer des profils psychologiques non seulement pour les utilisateurs de Gmail, mais aussi pour tous ceux qui envoient des messages aux utilisateurs de Gmail. » Citant un article publié en octobre 2016 par le Guardian, Stallman explique que « Google a combiné discrètement les profils de suivi d'annonces avec les profils de navigation » des utilisateurs.

Richard Stallman accuse encore Google de pratiquer de la censure sur YouTube, mais s’insurge également contre les conditions d’utilisation des services de la firme dont certaines parties seraient illégales selon lui. Stallman indique par exemple que Google peut fermer un compte sans donner la possibilité à l’utilisateur de télécharger ses données sur les serveurs de la société ; ce qui devrait être illégal, d’après le père du GNU.


https://www.developpez.com/actu/111877/Trolldi-pourquoi-Richard-Stallman-pense-que-vous-ne-devriez-pas-utiliser-Google/

Pourquoi vous ne devriez pas utiliser Google Chrome

À peine sorti en 2008, le navigateur avait déclenché les foudres de certains internautes, et était accusé de cacher des fonctionnalités malveillantes. La polémique s’était notamment orientée vers un petit programme au fonctionnement louche et qui aurait permis à Google de continuer à tracker les utilisateurs même après avoir desinstallé le navigateur.

Chaque copie du navigateur est identifiable également par un numéro unique, facilitant sans nul doute la reconnaissance des utilisateurs en ligne. Des statistiques peuvent également être envoyées à Google concernant l’usage fait du logiciel à l’installation.

Marque pages, Historique de navigation, Téléchargements, et sites consultés sont eux-aussi enregistrés analysés, et bien sûrs mis en relation avec votre compte si vous en avez un.

Si vous utilisez des outils de reconnaissance vocale et que vous avez accepté l’envoi de statistiques, « d’autres informations sont envoyées à Google, y compris l’URL du site Web sur lequel vous utilisez la saisie vocale, la version de votre système d’exploitation, ainsi que le fabricant et la marque de l’appareil et du matériel audio que vous utilisez. »

Vous utilisez la fonction de géolocalisation intégrée au navigateur? Google sera heureux d’envoyer vers ses serveurs « certaines informations concernant votre réseau local aux services de géolocalisation de Google afin de déterminer votre position approximative. »


http://www.revoltenumerique.herbesfolles.org/2014/04/23/pourquoi-vous-ne-devriez-pas-utiliser-google-chrome/

Fuité : ces trois gouvernements européens veulent donner aux labels le contrôle sur ce que nous pouvons et ne pouvons pas publier en ligne

Les gouvernements français, espagnol et portugais veulent aller au-delà du projet de règlement de la Commission européenne qui vise à forcer les plateformes internet à installer des « machines à censurer » pour surveiller les contenus mis en ligne et prévenir les infractions au droit d’auteur. Ils veulent ajouter à la proposition de la Commission l’obligation pour les plateformes de supprimer automatiquement le contenu multimédia qui a été classé une fois comme illégal, sans tenir compte du contexte dans lequel il a été mis en ligne (dit « staydown », reste supprimé).

Avec ce règlement, n’importe quelle vidéo de votre chat que vous partagerez avec une application devra passer au travers des filtres contrôlés par les compagnies multimédia. Concrètement, elles bénéficieraient d’un droit de veto sur n’importe quel contenu mis en ligne. Ces filtres seraient incapables de protéger vos droits de citation, de faire des parodies, et d’utiliser n’importe quel travail existant dans un but autre que ceux autorisés par les exceptions au droit d’auteur.

YouTube a déjà mis en place des filtres identiques. Sous la pression des ayants-droit, c’était l’une des premières plateformes à transformer ces filtres en modèle économique. L’expérience montre que ces filtres censurent régulièrement du contenu légal et harcèlent les créateurs les moins puissants. Aujourd’hui, beaucoup d’ayants-droit concèdent que le « Content ID » a uniquement servi à rendre YouTube plus puissant, mais cela n’empêche pas l’industrie musicale de faire du lobbying pour rendre obligatoire partout ces « machines à censurer ».

https://juliareda.eu/2017/10/tyrans-droit-dauteur/
https://www.partipirate.org/10-actions-courantes-sur-le-web-que-la-commission-europeenne-veut-rendre-illegales-lheritage

Fin de la neutralité du Net : le risque d'un Internet à deux vitesses

Quels sont les risques que pourrait entraîner cette décision ? "Le risque, c'est un Internet à deux vitesses. Seuls les particuliers ou les entreprises les plus riches pourraient se payer une connexion de qualité. L'autre risque est que les fournisseurs bloquent certains services leur faisant concurrence : par exemple la vidéo à la demande, la téléphonie par Internet ou alors les moteurs de recherche", poursuit la journaliste. La règlementation européenne garantit un débit égal pour tous. Mais le PDG d'Orange a déclaré qu'il était favorable à ce que les opérateurs français puissent s'en affranchir.

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/fin-de-la-neutralite-du-net-le-risque-d-un-internet-a-deux-vitesses_2516991.html

Google Home ou la fin de la vie privée ?

Google qui traite déjà des mégadonnées avec son moteur de recherche, ses services en ligne et son OS mobile Android, pourrait ainsi amasser et analyser de nouvelles informations clés sur les personnes. « Cela pourrait apporter à Google bien plus de données personnelles sur les utilisateurs, que ce que la firme obtient déjà maintenant », explique à Computerworld un analyste du cabinet OrionX, Dan Olds. Selon lui, Google Home « sera un témoin de chaque interaction verbale dans la maison. Il saura également ce que vous regardez à la télévision, ce que vous écoutez, et, évidemment, quand il n’y a personne à la maison ». Ce qui n’est pas sans poser de problème de sécurité et de protection de la vie privée.

https://www.silicon.fr/google-home-fin-vie-privee-159635.html?inf_by=59f4b10f681db89e3f8b4897

Pornhub, YouPorn... Quand le porno traque votre historique

Si vous allez régulièrement vous balader sur des sites pour adulte, il est probable que vous cherchiez une certaine discrétion. Pour ce faire, certains d'entre vous utilisent la fonction "navigation privée" de leur navigateur. Mais cela ne servirait à rien. C'est ce qu'annonce Brett Thomas, un ingénieur américain sur son blog. Il déclare : "Si vous regardez du porno en 2015, même en navigation privée, vous devez vous attendre, à un moment donné, à ce que l’historique de vos vidéos soit rendu public et rattaché à votre nom." En réalité, il explique que comme les autres sites, les portails X utilisent des méthodes de "tracking". Par exemple, lors de votre dernière visite sur les vidéos de Pornhub le jour de Pâques, le site a enregistré certaines de vos données qui ont ensuite été revendues à d'autres sociétés (qui vous adresseront de la publicité ciblée). Une méthode fréquemment utilisée. Mais pour des informations aussi intimes, cela peut poser problème.

Techniquement, il est possible de rattacher un historique de navigation à une adresse IP, l'identifiant de votre ordinateur. Autrement dit, l'identité d'un internaute peut potentiellement être associée à ses préférences pornographiques. Difficile de savoir si ces données sont réellement stockées (Pornhub nie le faire), mais un piratage du site ou d'un des partenaires qui les a reçues n'est pas impossible.


https://www.meltystyle.fr/pornhub-youporn-quand-le-porno-traque-votre-historique-a399248.html

Réseaux sociaux : la manipulation s’intensifie….

De plus en plus de pays suivent l’exemple de la Russie ou de la Chine et manipulent les réseaux sociaux : voici le constat alarmant du rapport de l’ONG Freedom House, intitulé « Freedom of the Net ».
Comme le montre notre graphique Statista, ces manipulations incluent l’usage de commentateurs payés, de bots politiques ou de faux sites d’information. Ces tactiques de manipulation et de désinformation ont joué un rôle important dans les élections d’au moins 18 pays au cours de l’année dernière.
Pour la troisième année, la Chine est classée en tête des pays qui manipulent Internet mais les États-Unis sont également dans l’oeil du cyclone depuis l’élection de Donald Trump.

https://lesmoutonsenrages.fr/2017/11/16/reseaux-sociaux-la-manipulation-sintensifie/

Comment les entreprises surveillent notre quotidien

Par exemple, des données personnelles sensibles telles que l’origine ethnique, les convictions religieuses ou politiques, la situation amoureuse, l’orientation sexuelle, ou l’usage d’alcool, de cigarettes ou de drogues peuvent être assez précisément déduites des Like sur Facebook d’une personne. L’analyse des profils de réseaux sociaux peut aussi prédire des traits de personnalité comme la stabilité émotionnelle, la satisfaction individuelle, l’impulsivité, la dépression et l’intérêt pour le sensationnel.

L’historique de navigation peut donner des informations sur la profession et le niveau d’étude. Des chercheurs canadiens ont même réussi à évaluer des états émotionnels comme la confiance, la nervosité, la tristesse ou la fatigue en analysant la façon dont on tape sur le clavier de l’ordinateur.

Néanmoins, ces méthodes sont déjà mises en œuvre pour trier, catégoriser, étiqueter, évaluer, noter et classer les personnes, non seulement dans une approche marketing mais aussi pour prendre des décisions dans des domaines riches en conséquence comme la finance, l’assurance, la santé, pour ne citer qu’eux.

Des startups comme Lenddo, Kreditech, Cignifi et ZestFinance utilisent déjà les données récoltées sur les réseaux sociaux, lors de recherches sur le web ou sur les téléphones portables pour calculer la solvabilité d’une personne sans même utiliser de données financières. D’autres se basent sur la façon dont quelqu’un va remplir un formulaire en ligne ou naviguer sur un site web, sur la grammaire et la ponctuation de ses textos, ou sur l’état de la batterie de son téléphone. Certaines entreprises incluent même des données sur les amis avec lesquels une personne est connectée sur un réseau social pour évaluer sa solvabilité.

Sont également collectées les données sur les achats, l’usage de carte bancaire, le revenu et l’endettement, la gestion bancaire et les polices d’assurance, la propriété immobilière et automobile, et tout un tas d’autres types d’information. Les courtiers en données calculent et attribuent aussi des notes aux individus afin de prédire leur comportement futur, par exemple en termes de stabilité économique, de projet de grossesse ou de changement d’emploi.

Au centre se trouve son système IdentityLink, qui aide à reconnaître les individus et à relier les informations les concernant, dans les bases de données, les plateformes et les appareils en se basant sur leur adresse de courriel, leur numéro de téléphone, l’identifiant de leur téléphone, ou d’autres identifiants. Bien que l’entreprise assure que les correspondances et les associations se fassent de manière « anonyme » et « dé-identifiée », elle dit aussi pouvoir « connecter des données hors-ligne et en ligne sur un seul identifiant ».

D’autres entreprises peuvent envoyer à Oracle, des clés de correspondance construites à partir d’adresses courriel, de numéros de téléphone, d’adresse postale ou d’autres identifiants, Oracle les synchronisera ensuite à son « réseau d’identifiants utilisateurs et statistiques, connectés ensemble dans le Graphe d’Identifiants Oracle ». Bien que l’entreprise promette de n’utiliser que des identifiants utilisateurs anonymisés et des profils d’utilisateurs anonymisés, ceux-ci font tout de même référence à certains individus et peuvent être utilisés pour les reconnaître et les cibler dans de nombreux contextes de la vie.

En matière d’appareils, ce sont peut-être les smartphones qui actuellement contribuent le plus au recueil omniprésent données. L’information enregistrée par les téléphones portables fournit un aperçu détaillé de la personnalité et de la vie quotidienne d’un utilisateur. Puisque les consommateurs ont en général besoin d’un compte Google, Apple ou Microsoft pour les utiliser, une grande partie de l’information est déjà reliée à l’identifiant d’une des principales plateformes.

Même si une entreprise partage des profils contenant uniquement des adresses de courriels ou des numéros de téléphones chiffrés, une personne peut toujours être reconnue dès qu’elle utilise un autre service lié avec la même adresse de courriel ou le même numéro de téléphone. De cette façon, bien que chaque service de pistage impliqué ne connaissent qu’une partie des informations du profil d’une personne, les entreprises peuvent suivre et interagir avec les gens au niveau individuel via les services, les plateformes et les appareils.

En 2014, Facebook a déclaré faire tourner « plus d’un millier d’expérimentations chaque jour » afin « d’optimiser des résultats précis » ou pour « affiner des décisions de design sur le long terme ». En 2010 et 2012, la plateforme a mené des expérimentations sur des millions d’utilisateurs et montré qu’en manipulant l’interface utilisateur, les fonctionnalités et le contenu affiché, Facebook pouvait augmenter significativement le taux de participation électorale d’un groupe de personnes. Leur célèbre expérimentation sur l’humeur des internautes, portant sur 700 000 individus, consistait à manipuler secrètement la quantité de messages émotionnellement positifs ou négatifs présents dans les fils d’actualité des utilisateurs : il s’avéra que cela avait un impact sur le nombre de messages positifs ou négatifs que les utilisateurs postaient ensuite eux-mêmes.

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